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  • : Le blog de adam-islam.over-blog.com
  • : La da'wa Salafiya a été nommée ainsi pour une raison très claire, lorsque nous regardons à travers les siècles passés jusqu'a nos jours, nous constatons qu'il est impossible pour nous de faire une da'wa pour la construction d'un état islamique avec seulement comme référence le Coran et la Sunna. Tout le monde peut revendiquer ce droit, mais peut le comprennent vraiment dans son vrai sens. Que veut dire exactement suivre le Coran et la Sunna ? Et que veut dire la da'wa Salafiya ?
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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 20:52

 

Question

J'informe votre révérend que je suis une femme mariée depuis 21 ans. Je suis mère de six garçons et filles. Je me brouille beaucoup avec mon mari et la cause principale est qu'il n'accomplit pas les cinq prières avec assiduité. Car, il accomplit certaines prières obligatoires et laissent d'autres. Parfois, il prie à la mosquée et parfois il ne prie ni à la mosquée ni à la maison. Il n'accomplit la prière de l'aube que rarement. Mais il prie régulièrement la prière du vendredi. En plus de cela, il fume. Je l'ai beaucoup conseillé et lui ai rappelé la fin de celui qui néglige la prière et ne l'observe pas. Mais il ne s'est pas montré d'accord. Je souhaite que votre révérend me renseigne et le conseille: faut-il continuer avec lui dans cet état ou demander le divorce? Comment inciter nos enfants à la prière? Vu qu'ils sont contaminés et ne prient que difficilement après beaucoup d'insistance de ma part. A qui revient la responsabilité, à moi ou à leur père? Car, je suis une femme et ils ne suivent mon conseil que difficilement. Je souhaite être renseignée, surtout que cette situation s'est répercutée sur mon état d'esprit. Je souffre actuellement de certaines maladies psychiques.

Reponse:

 

Si votre mari est dans cet état qui est la négligence totale de la prière même par moment,

il vous incombe de demander le divorce d'avec lui car, celui qui néglige la prière à dessein

a abjuré sa foi selon cette parole du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam):

 Entre l’homme, le polythéisme et la mécréance, il y a l’abandon de la prière

Il n'est pas permis que la musulmane soit l'épouse d'un mécréant suivant la parole d'Allah

le Très-Haut: si vous constatez qu'elles sont croyantes, ne les renvoyez pas aux mécréants.

Elles ne sont pas licites (en tant qu'épouses) pour eux, et eux non plus ne sont pas licites

(en tant qu'époux) pour elles. La responsabilité sur les enfants incombent aux parents

selon cette parole du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam): Ordonnez à vos enfants

d’accomplir la prière dès l’âge de sept ans, et corrigez-les dès l’âge de dix ans

(s’ils refusent de l’accomplir) et séparez entre eux (entre les filles et les garçons)

dans les couches Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières

et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ')

Membre :Cheikh `Abd-Allah ibn Qa`oud ,Cheikh `Abd-Allah ibn Ghoudayân

Vice-président : Cheikh `Abd-Ar-Razâq `Affifî

Président : Cheikh `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz Rahimahum Allah

une femme mariée depuis 21 ans avec un homme qui n'accomplit pas les cinq prières avec assiduité
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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 20:39
Marier sa fille à un homme qui fume et n'accomplit pas les prières

Queston:

Mon neveu s'est présenté pour demander la main de ma fille. Je sais qu'il fume la cigarette

et qu'il n'est pas assidu dans l'accomplissement de la prière. J'ai accepté sa demande

à condition qu'il arrête immédiatement de fumer et qu'il soit assidu dans la prière.

Il accepta ma condition. Ce dernier m'a fait pour cela une promesse ferme.

Il fit appel à son père, sa mère et à ses deux oncles. Je les ai informés de mes conditions

et tous attestèrent de cela. Je lui ai laissé une durée d'une semaine afin qu'il réfléchisse

et qu'il étudie la situation et les conditions émises. Une semaine plus tard, il vient me voir

et prend l'engagement devant Allah de ne plus fumer, d'être assidu dans l'accomplissement

de la prière et il s'est repenti à Allah d'un repentir sincère. J'ai juré par Allah en lui disant

que si tu reprends tes anciennes pratiques, si tu ne respectes pas mes conditions

et si tu trahis le serment que tu as pris devant Allah, n'embrasse ni mon front

ni mon nez ni quoique ce soit d'autre de mon corps, sauf si je suis dans un état comateux

ou mort -nous implorons Allah qu'il nous accorde ainsi qu'à vous, la santé et le salut -

sauf un simple salut entre toi et moi, pour cela il n'y aura pas d'inconvénient;

et j'ai exclu la fille de mon serment. Je l'ai aidé pour son mariage d'une somme

de 100 000 Riyals et lui est donné ma fille sans contrepartie. Par la suite et par deux fois,

des disputes éclatèrent entre lui et elle, et je l'ai à chaque fois reconduite chez lui.

Puis, une troisième dispute survint et elle est depuis chez moi, à la maison. J'ai appris

de manière certaine qu'il a recommencé à fumer (la cigarette) et à négliger la prière.

Sachant que je ne veux rien de ce bas monde, ni argent ni autre chose, mais que je lui ai

donné cette somme pour la dot et comme une aide car j'ai été heureux de le voir se repentir

et délaisser la cigarette:

A :Quel est l'avis religieux au sujet du serment que j'ai prêté ?

B :Quel est l'avis de la religion relatif au mariage de ma fille avec lui et le fait de la renvoyer

chez lui?

Sachant que ma fille (sa femme) est sa deuxième épouse, qu'il avait une première épouse

avec qui il avait des enfants, que cette dernière vit toujours avec lui malgré qu'il ait épousé

ma fille. Sachant aussi que ma fille n'a pas d'enfants de lui. Veuillez m'indiquer ce qui est bien

de faire. Qu'Allah vous préserve.

Reponse:

Le fait délaisser la prière en niant qu'elle est obligatoire est de la mécréance et ce,

à l'unanimité (des gens de science). Le fait de la négliger par fainéantise et laxisme,

est également de la mécréance selon l'avis prépondérant parmi les deux avis des savants.

Il n'est pas permis de donner en mariage sa fille à celui qui délaisse ne serait-ce qu'une

des cinq prières obligatoires, bien plus, il convient de s'empresser d'annuler ce mariage

et ce, en s'en remettant au juge de votre ville. Quant au serment que vous avez prêté,

si vous ne l'avez pas trahi, vous ne serez redevable de rien, mais si vous vous êtes parjuré,

alors il vous convient de vous acquitter d'une expiation qui consiste à nourrir dix pauvres

ou à les vêtir ou à libérer un esclave croyant. Et si vous ne pouvez pas faire une de

ces choses-là, alors il vous revient de jeûner trois jours.

Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient

sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ')

Membre :Cheikh `Abd-Allah ibn Qa`oud ,Cheikh `Abd-Allah ibn Ghoudayân

Vice-président : Cheikh `Abd-Ar-Razâq `Affifî

Président : Cheikh `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz Rahimahum Allah

Marier sa fille à un homme qui fume et n'accomplit pas les prières
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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 19:42

 



Ecoutez le Cheikh

Question :

Est-il permis à la femme lors de son acte de mariage d’exiger comme condition que son mari n’épouse pas d’autre femme ?

Réponse :

Il est préférable qu’elle n’exige pas cette condition. Car autre qu’elle a également besoin de ce dont elle a eu besoin.

Allah a permis aux époux qui en ont les capacités d’épouser jusqu’à quatre femmes. Il est donc mieux pour elle qu’elle n’exige pas cette condition. Et par la grâce d’Allah ceci arrive très rarement.

Mais si cela est indispensable, car elle sait qu’elle ne supportera pas d’avoir une coépouse, et qu’elle a exigé cette condition, alors sa condition est valide.

Et si un jour son mari épouse une autre femme, il lui est permis de demander l’annulation du mariage. Mais il n’est pas interdit au mari d’épouser une autre femme s’il en a besoin.

Fin de la réponse de Cheikh Zayd Al Madkhali

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 23:24

 

 

 

par le Chaykh 'Abdoul-'Aziz Ibnou Baz -Qu’Allah lui fasse miséricorde-

 


 

Question :

« Un jeune homme s’est présenté à nous afin de demander la main de ma sœur. Après l’avoir questionné, nous nous sommes aperçu qu’il s’agissait d’un frère qui n’accomplit pas la prière en commun.

Le fait que ce frère n'accomplit pas la prière en groupe à la mosquée a provoqué une divergence au sein de notre famille, doit-on le marier ou non ?

Mon frère affirme : «Marions-le, peut être qu’Allah le guidera [par la suite] ».

Cependant mon père a refusé.

[Je me tourne donc vers vous] afin de connaître le jugement religieux concernant cette affaire ? »

 

Réponse :

« Il ne convient pas de marier celui qui est connu pour négliger la prière obligatoire en commun.

En effet, le délaissement de la prière obligatoire en commun est un péché évident, c’est une des caractéristiques des hypocrites et c’est aussi un moyen conduisant au délaissement total de la prière, ce qui est une mécréance faisant sortir de l’Islam.

 

Allah a dit :

إِنَّ الْمُنَافِقِينَ يُخَادِعُونَ اللّهَ وَهُوَ خَادِعُهُمْ وَإِذَا قَامُواْ إِلَى الصَّلاَةِ قَامُواْ كُسَالَى يُرَآؤُونَ النَّاسَ وَلاَ يَذْكُرُونَ اللّهَ إِلاَّ قَلِيلاً

-traduction relative et approchée-

« Les hypocrites cherchent à tromper Allah, mais Allah retourne leur tromperie (contre eux-mêmes). Et lorsqu'ils se lèvent pour la Salâ, ils se lèvent avec paresse et par ostentation envers les gens. A peine invoquent-ils Allah. »

(Sourate 4 verset 142)

 

 

 

Et le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :

« Aucune prière ne pèse plus lourd aux hypocrites que celles de l'aube et du soir. S'ils savaient quelle récompense s'attache à ces deux prières, ils y viendraient même à quatre pattes. »

Rapporté par Al-Boukhâri et Mouslim.


‘Abdoullah Ibn Mas’oud
-qu’Allah l’agrée- a dit :

« Je me voyais avec tous les fidèles, aucun de nous ne manquait la prière (en groupe) hormis un hypocrite reconnu pour son hypocrisie. »

Hadith rapporté par Mouslim dans son Sahih.


Il a été confirmé que le Prophète
-Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :

«L’acte qui nous différencie d’eux, c’est la prière, celui qui l’abandonne aura mécru. »

Rapporté par l’Imam Ahmad et les auteurs des sunanes avec une chaîne de transmission authentique.


Il a également dit :

« Entre l’homme, la mécréance et le polythéisme, il y a l’abandon de la prière. »

Rapporté par l’Imam Mouslim dans son sahih.


Il ne fait aucun doute que l’abandon de l’accomplissement de la prière en commun est une des causes de sa complète omission, comme cela fut mentionné précédemment.

Puisse Allah nous guider et nous accorder le succès. »

 

 

 

 

Source :

« Fatawa al-mar-a al-mouslima » page 71

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 22:19

Chers Fre

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 01:52
Question :


J’ai une question relative au mariage. Si le père s’y oppose pour des raisons racistes ou parce que le fiancé suit la voie des Salafs (orthodoxes stricts) et qu’il n’y a pas de cadis légal dans la zone, comme c’est le cas des Caraïbes, que doit faire l’intéressé pour se conformer au Coran et à la Sunna : il se marie ou s’en abstient ? Il est très important que j’obtienne une réponse à cette question.




Réponse :

Louange à Allah

Premièrement, il n’est pas permis à un homme d’épouser une femme sans la permission du tuteur de celle-ci. Que la femme soit vierge ou pas. C’est l’avis de la majorité des ulémas y compris Shafii, Malick et Ahmad. Et ils se fondent sur les propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Pas de mariage sans tuteur » (rapporté par at-Tarmidhi, 1101, Abou Dawoud, 2085 et Ibn Madja, 1881. Et il est authentique comme affirmé dans Irwa al-ghalil d’al-Albani (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde), (6/235) et ses propos : « chaque fois qu’une femme se marie sans la permission de son tuteur, son mariage est nul, son mariage est nul, son mariage est nul. Si le mariage est consommé, elle a droit à une dot à cause de l’acte sexuel. Si elle n’a pas de tuteur, l’autorité musulmane en tient lieu. » (rapporté par at-Tarmidhi, 1102 et qualifié de ‘beau’ par lui et rapporté par Abou Dawoud, 2083 et Ibn Madja, 1879.

Deuxièmement, si son tuteur l’empêche de se marier avec la personne de son choix sans une raison légale, la tutelle est transférée au tuteur suivant, par exemple du père au grand père.

Troisièmement, si tous les tuteurs s’opposent au mariage sans une raison légale, la tutelle est transférée à l’autorité musulmane compte tenu du hadith : « A défaut de tuteur, l’autorité musulmane en tient lieu » Par autorité, on entend l’autorité religieuse.

Le tuteur n’a pas le droit d’empêcher une femme de se marier pour une raison subjective et sans une excuse légale.

Hassan a dit : Ma’qal Ibn Yassar m’a raconté que le verset : (2 :232 ) a été révélé à la suite d’un cas qui lui était arrivé : « J’ai marié ma soeur à un homme, dit-il, puis il l’a répudiée. Après la fin de son délai de viduité, il est revenu lui demander sa main et je lui ai dit : « Je t’avais donné une épouse et te l’avais amenée pour t’honorer, mais tu l’as répudiée, puis maintenant, tu reviens la demander une nouvelle fois ! Au nom d’Allah, elle ne te reviendra plus jamais. » Pourtant l’homme était bien et la femme voulait lui retourner ... c’est alors qu’Allah a révélé ce verset : « Ne leur empêchez pas ... « J’ai dit alors : maintenant, je vais m’exécuter, ô Messager d’Allah ... » et il l’a lui redonnée, dit-il. » (rapporté par Boukhari, 4837).

Une autre version dit : « C’est à propos de mon cas qu’a été révélé ce verset : « … ne les empêchez pas de renouer avec leurs époux, s' ils s' agréent l' un l' autre, et conformément à la bienséance.» (Coran, 2 : 232).

Quatrièmement, à défaut d’un tuteur et d’une autorité musulmane, l’on doit se référer à l’autorité en place ou à celui qui la remplace. A défaut de tout cela, l’on doit se référer aux tribunaux religieux (musulmans). A défaut de cela, l’on doit se référer à un homme pieux occupant une place de chef au sein de son peuple. A défaut, tout homme intègre et juste peut servir de tuteur.

Ibn Qudama dit : « Si la femme ne trouve ni tuteur ni autorité, l’on a rapporté d’Ahmad un avis qui indique qu’un homme juste peut la marier avec sa permission. » Al-Moughni, 7/352, Cheikh Omar al-Ashqar : « Si les musulmans ont perdu le pouvoir ou que la femme se trouve dans un endroit où les musulmans n’exercent pas le pouvoir et n’a pas du tout de tuteur comme c’est le cas des musulmans en Amérique et ailleurs, s’il y a sur place des institutions islamiques qui veillent sur les affaires des musulmans, elles s’occupent de son mariage. Il en serait de même si les musulmans locaux avaient un chef obéi qui s’occupe de leurs affaires. Voir al-Wadih fi sharh qanoun al-ahwal ash shakhsiyya al-ordouni, p. 70.

Mais tout cela est assujetti au consentement de la femme et à l’absence d’inconvénients plus importants que les avantages de son mariage et conditionné par le fait que la cause de l’opposition du tuteur soit illégale, comme vous l’avez expliqué.

Cinquièmement, il n’est pas permis au tuteur de refuser le mariage sous prétexte que le fiancé ne suit pas son approche dans l’appel à l’Islam ou parce qu’il n’appartient pas à sa tribu ou n’est pas son compatriote. Car le prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a donné l’ordre de donner les femmes en mariage aux gens religieux et de ne pas décliner leur demande car un refus (non justifié) peut conduire à la corruption et à des tentations.

D’après Abou Hourayra, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Si un homme dont la religiosité et la moralité vous donnent satisfaction s’adresse à vous pour demander à se marier, répondez-lui (favorablement). Sinon, la tentation et une grande corruption se répandront sur terre ». (rapporté par at-Tarmidhi, 1084, Ibn Madja, 1967 et vérifié par al-Albani (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dans Silsilatou al-ahadith as-sahiha, 1022).

Sixièmement, de même il n’est pas donné à la femme de se marier avec n’importe qui sous prétexte d’une communauté d’approche en matière d’appel à l’Islam. Car il suffit que le prétendant soit un homme de foi et de bonnes moeurs.

Que tous soient conscient du contrôle de leur Maître béni et très haut. Allah le sait mieux.

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 01:47

Titre De La Fetwa : Les parents ont-ils le droit d’empêcher leur fille de se marier
Date de la Fetwa : 29 Safar 1425

Question


Est-ce que les parents ont le droit d’empêcher leur fille de se marier avec un jeune homme, à cause de sa nationalité, même s’il est musulman pratiquant ?



Fetwa

Louange à ALLAH et Paix et Salut sur Son Prophète.

Cher frère :

Si ce jeune est un homme de foi et qu’il soit d’une éthique honorable, alors les parents ne devraient pas empêcher leur fille de se marier avec lui.

Car le Prophète Salla Allahou Alaïhi Wa Sallam a dit : « Si quelqu’un dont vous êtes satisfaits de sa religion et de son éthique - demande la main de votre fille - alors mariez-le. Si vous n’agissez pas ainsi (en le mariant), il y aura discorde sur terre et grand désordre. Il l’a répété trois fois. » (Tirmidhi).

Les Oulémas ont annoncé que si le refus du Wali Al Amre (tuteur) se répète (avec plusieurs prétendants) et que sa nuisance soit incontestable, alors il devient un obstacle (au mariage) et dans ce cas vous pouvez porter votre affaire devant le juge qui vous marierait.

Il faut persuader votre père de vous laisser épouser ce jeune homme. Vous pouvez faire intervenir une personne qui aurait la faveur de votre père. Cette personne pourrait contribuer à le convaincre que votre bonheur est dans ce mariage du moment que le prétendant est pieux et de ne point tenir compte de sa nationalité. Néanmoins vous devez agir avec sagesse.

Nous vous instruisons de quelques points :

1er) Cette fille doit faire la prière de l’Istikhara pour qu’ALLAH la guide vers le bon chemin. Elle doit aussi demander conseil aux gens dignes de confiance.



2ième) Elle doit savoir que le Wali Al Amre (tuteur) est une exigence pour le mariage, et tout mariage sans Wali Al Amre est nul.



3ième) Prenez garde de suivre les pas du diable en arrangeant une relation secrète avec ce jeune, car il vous dériverait du droit chemin.

Suivez les règles de la Chariâ et vous connaîtrez le bonheur et la joie en ce bas monde et dans l’Au-delà.



ALLAH Le Très Haut Sait mieux





Moufti: Le centre de la fetwa est présidé par D. Abdallah Al Fakih

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 01:43
Question :


Certains parents empêchent leurs filles d’épouser des prétendants qui leur sont égaux ? Comment juger cela ? Quelle est l’attitude à adopter par des filles ?



Réponse :

Louange à Allah

Cette question a été soumise à Cheikh Muhammad ibn Outhaymine (Puisse Allah leur accorder Sa miséricorde) et voici ce qu’il a dit : « C’est une grande question, un grave problème. Certains hommes – à Dieu ne plaise – trahissent Allah, manquent à leurs engagements et maltraitent leurs filles. Or le parent doit se comporter de façon à agréer Allah et Son messager. Allah le Très Haut a dit : «Mariez les célibataires d'entre vous…» (Coran, 24 :32 ). C’est-à-dire mariez les bonnes gens (sous votre autorité) et les esclaves mâles et femelles.

Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Quand un homme dont la moralité et la religiosité vous donnent satisfaction se présente à vous, donnez lui épouse. Sinon il y aura tentation et grande corruption sur terre ».

Certaines personnes – à Dieu ne plaise – gère leurs filles comme une marchandise qu’il propose en vente à celui qui leur plaît et refuse de proposer à celui qui ne leur plaît pas. Il leur arrive de les marier à des personnes dont ni la moralité ni la religiosité ne donnent satisfaction parce qu’ils pensent devoir agir ainsi. Ils arrivent encore à d’autres de refuser de marier leurs filles à un partenaire dont la religiosité et la moralité donnent satisfaction parce qu’ils ne pensent pas devoir agir dans ce sens.

Si seulement nous avions atteint un état d’évolution où la femme que son père empêche d’épouser un partenaire bon religieusement et moralement puisse s’adresser au cadi et lui faire dire à son père : « marie-la sinon je le ferai ou le ferai faire par un autre » ! En effet, quand le père empêche sa fille de se marier, celle-ci a le droit de porter plainte auprès du cadi. Si seulement nous étions arrivés à cet état d’évolution ! Hélas, la plupart des filles s’abstiennent par pudeur d’en arriver jusque là.

Cependant nous conseillons le père de craindre Allah, le Puissant et Majestueux et de ne pas empêcher sa fille de se marier. Car cela pourrait la pousser vers la dégradation. Que le père pense à son propre sort, s’il avait été empêché de se marier ! Sa fille, qu’il empêche de se marier, sera son adversaire au jour de la Résurrection : «le jour où l' homme s'enfuira de son frère, de sa mère, de son père, de sa compagne et de ses enfants, » (Coran, 80 :33-35 ). Les tuteurs, qu’il s’agisse du pères ou du frère, doivent craindre Allah, le Puissant et Majestueux, et cesser d’empêcher les femmes d’exercer leurs droits (en particulier) le droit de se marier avec un partenaire dont la moralité et la religiosité donne satisfaction.

Oui, si la femme portait son choix sur un partenaire qui ne donne satisfaction ni sur le plan moral ni sur le plan religieux, le père aurait le droit de s’y opposer. Il est cependant interdit – au nom d’Allah ! – qu’il entrave son mariage par pure passion après qu’elle a porté son choix sur un homme religieux et droit. C’est un péché et une trahison, et le père en subira toutes les conséquences.



Rencontre mensuelle avec Cheikh Muhammad ibn Salih al-Outhaymine.

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 01:41

Titre De La Fetwa : Mariage empêché

Date de la Fetwa : 29 Rabi' Thani 1423

Question

Je suis une fille âgée de 29 ans. J'ai eu plusieurs demandes en mariage mais ma famille refuse parce que nous ne marions qu'entre nous. Maintenant je vois mes amies avec leurs enfants et cela me fait de la peine. Qu'est-je dois faire pour chercher un mari descendant du Prophète Mohammed Salla Allahou Alaihi wa Sallam car je suis de sa descendance ?



Fetwa

Louange à ALLAH et Paix et Salut sur Son Prophète Chère sœur : Il est illicite à votre père de refuser les prétendants qui ne sont pas des descendants du Prophète Salla Allahou Alaihi wa Sallam ou qui ne sont pas membres de votre famille. C'est un " empêchement " du mariage qu'ALLAH a interdit. C'est aussi du racisme honteux et de la discrimination entre les gens sur la base tribale. Alors que le Prophète Salla Allahou Alaihi wa Sallam a dit: " Si un homme pieux et de bonne éthique se présente pour demander la main de votre fille alors mariez-le. Si vous ne le faites pas, alors il y aura discorde sur terre et grand désordre. Il l'a répété trois fois. " (Tirmidhi) Que ce père craigne ALLAH et sache que cette coutume est étrange à la famille du Prophète Salla Allahou Alaihi wa sallam ! D'ailleurs le Prophète Salla Allahou Alaihi wa Sallam a marié ses filles à d'autres familles que les " Hachémites" ! Il en fut de même pour l'imam Ali ! Il faut que votre père sache que cette coutume a fait du tort aux " Hachimiyates"et les a délaissées vieilles filles. Ce qui d'ailleurs fait souffrir cette pauvre fille noble qui nous a écrits. Qu'il craigne ALLAH son Wali El Amr car il va en être interrogé devant ALLAH le Très haut ! Très chère sœur : Essayez de convaincre votre père d'accepter le prétendant pieux et qui a une bonne éthique même s'il n'appartient pas à la descendance du Prophète Salla Allahou Alaihi wa Sallam. Autrement vous devez recourir à un de vos proches - qui aurait l'agrément de votre père - pour le convaincre. Egalement vous pouvez demander à vos amies mariées de vous rechercher un Hachémite pieux et qui a une bonne éthique ! Il faut aussi savoir que vous pouvez recourir au tribunal (qui pratique la Chariâ) pour qu'il contraigne votre père à accepter le prétendant pieux et de bonne éthique. Ce tribunal peut aussi le priver de sa "Wilaya " sur vous et lui substituer un autre ou encore le juge peut, lui-même, vous marier avec le prétendant que vous accepteriez pour sa foi et son éthique. ALLAH Le Très Haut Sait mieux

Moufti: Le centre de la fetwa est présidé par D. Abdallah Al Fakih

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 01:38





- Fatwa de Cheikh el Islam Ibn Taymiyyah Rahimahullah. Extrait de "Al Masaa'il ul-Maardeeniyyah", Traduit par Al-Mourabitoune


Est-ce qu'un père peut forcer sa fille vierge qui a atteint la puberté à se marier ? Deux opinions bien connues sont rapportées à ce sujet par Ahmad :

1. Qu'il peut la forcer. C'est aussi l'opinion de Maalik, ash-Shaafi'i et d'autres.
2. Qu'il ne peut pas. C'est aussi l'opinion de Abou Hanifah et d'autres, et c'est l'opinion correcte.

Les gens ont beaucoup divergé sur la raison permettant la contrainte : soit c'est en raison de la virginité, soit parce que la fille est mineure, ou alors une combinaison des deux. L'opinion la plus proche de la vérité est qu'elle soit mineure, tandis que personne ne peut forcer une vierge adulte au mariage. Abou Hourayrah a rapporté que le Prophète a dit :

"Une femme qui n'est pas vierge ne peut pas être mariée sans son commandement, et une vierge ne peut pas être mariée sans sa permission, et une permission suffisante est le fait qu'elle garde le silence ( à cause de sa timidité naturelle)" [Al Boukhari, Mouslim et d'autres]

Ainsi, le Prophète interdit de forcer une fille vierge au mariage sans sa permission, que l'on soit son père ou qui que ce soit d'autre. De plus, Aicha a dit qu'elle avait demandé au Prophète : "Dans le cas d'une jeune fille que les parents marient, sa permission devrait-elle être demandée ou pas ? " Le prophète répondit : 'oui, elle doit donner sa permission'. Aicha dit ensuite : '"Mais une fille vierge sera trop timide, O Messager d'Allah" Il répondit :"Son silence est [considéré comme] sa permission " [Al Boukhari, Mouslim, et autres]

Ceci s'applique au père aussi bien qu'aux autres. De plus, l'Islam ne donne pas au père le droit d'utiliser quoi que ce soit des richesses de sa fille sans sa permission ; Comment serait-il alors possible qu'il puisse être autorisé à décider sans la permission de sa fille, comment son corps (qui est bien plus important que sa richesse) devrait être utilisé, particulièrement quand elle s'oppose à cela et qu'elle est mature pour décider pour elle-même ?

Aussi, il y a évidence et consensus en Islam sur le fait de restreindre la liberté de contrôle d'une personne mineure sur sa richesse ou sa personne. Cependant, faire de la virginité une raison pour la restriction, contredit la base Islamique.

Quant à la différence entre une personne non vierge et une personne vierge, dans le hadith du Prophète , ce n'est pas une différenciation entre la contrainte et la non contrainte ; la différence entre les deux cas est que :
1. La non vierge donne ses instructions pour le mariage alors que la vierge donne sa permission et que
2. Le silence d'une fille vierge est considéré comme son accord, sa permission.

La raison est qu'une fille vierge serait trop timide pour discuter au sujet du mariage, donc on ne lui propose pas directement à elle une offre de mariage, mais plutôt à son Wali (responsable) qui demande la permission à la fille. Donc elle donne ensuite son accord et non l'ordre d'accomplir le mariage et il doit lui obéir.
Et quant à une fille non vierge, elle n'aurait plus la timidité de la virginité, ainsi elle peut parler au sujet du mariage, on peut lui proposer une offre de mariage directement à elle et elle donne à son Wali l'ordre d'accomplir le mariage et il doit lui obéir.
Ainsi, le Wali est exécuteur d'ordre dans le cas d'une fille non vierge et il est demandeur de permission dans le cas d'une fille vierge. C'est ce que les mots du Prophète indiquent.
Et quant à la forcer à se marier malgré sa volonté, cela contredirait les fondements et la raison.
Allah n'a pas autorisé un Wali à la forcer à vendre ou louer sa propriété sans sa permission. Il ne l'a pas autorisé non plus à la forcer à manger ou boire ou porter ce qu'elle ne veut pas. Comment pourrait-Il alors l'obliger à accompagner et copuler avec une personne dont elle déteste la compagnie ? Alors que Allah a placé entre les deux époux Amour et Bénédiction ? Si une telle compagnie arrive malgré sa haine et sa répulsion, où est l'amour et la bénédiction ?

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 01:34

:

Certains parents ou tuteurs préfèrent retarder le mariage de leur fille, sans raison légitime, même dans le cas où un homme apte se présente pour demander sa main. Il peut y avoir plusieurs raisons à cette attitude. Soit parce qu'elle est fille unique et il ne veut pas se séparer d'elle, soit parce qu'il a besoin qu'elle le serve, soit parce qu'elle travaille et il est intéressé par son salaire, soit il attend un homme riche….etc.
C'est en réalité une erreur, une négligence et un manque au devoir, de la part du responsable qui prive la jeune fille de son droit de se marier et de vivre paisiblement avec un homme qui peut la sauver de la souffrance du célibat et de la solitude avec ses peines et ses inquiétudes et qui peut la soulager de la douleur du regret et de son amertume.

D'autre part, la fille est très sentimentale et très jalouse, dans quel état peut-ell e donc être lorsqu'elle voit ses semblables, ses cousines paternelles ou maternelles et ses amies qui portent des enfants et qui vivent heureuses avec leurs époux?
Elle brûlera de tristesse, de peine et de regret. La responsabilité de tout cela incombe au responsable qui a voulu retarder son mariage, alors qu'il aurait dû la marier dès qu'un homme convenable s'était présenté pour demander sa main.


Retarder alors le mariage de la jeune fille et refuser celui qui vient demander sa main est une chose anormale et contraire aux principes de l'Islam et à la tradition qui consistent à donner à la jeune fille la possibilité de se marier (Ta'akhir Sinnuzzawadj, page: 60-61).
De même qu'il n'est pas permis au responsable d'obliger la femme à se marier, il ne lui est pas permis non plus de lui interdire de se marier. A ce propos Allah dit:
" ???? ????? ?????? ????? ????? ??? ??????? ?? ????? ??????? "(??????? 232).
"Et quand vous divorcez d'avec vos épouses, et que leur délai expire, alors ne les empêchez pas de renouer avec leurs époux"(la vache, 232).

Si une femme accepte de se marier avec un homme qui est convenable, son tuteur ne doit pas le lui interdire car cette interdiction est considérée comme un acte anti-islamique qui provient des ignorants.

Dans le cas où il lui interdit, on lui retire le droit de la tutelle et on l'accorde à quelqu'un d'autre. Achafi'i et d'Ahmad disent que ce droit doit être accordé au gouverneur. Mais d'après l'avis célèbre d' Abou Hanifa ce droit est accordé à la personne qui a, avec la fille, le lien de parenté le plus lointain, à condition qu'il soit apte à assumer cette responsabilité.
Si tous les tuteurs, successivement, sans raison valable, refusent de marier la fille, le droit de la tutelle est accordé, à l'unanimité, au gouverneur (Cheikh Al Islam Ibn Taymiyah, Madjmou' al lfatawa: 32/32, 37, 40, 52).

Ô tuteur avisé! Crains Allah, rappelle-toi le jour du jugement, sois clément envers celle qui est sous ta responsabilité et rappelle-toi que tu ne vas pas vivre éternellement et sache que la femme ne peut pas se passer d'un homme qui peut l'entourer et la protéger, qu'il s'agisse du père, du frère de l'oncle paternel ou maternel.
Imagine que tu meurs et que tu laisses une fille qui n'est pas encore entrée dans l'heureux domicile conjugal, elle va être à la charge de son frère ou de l'un de ses proches, dont les épouses pourraient la faire souffrir et sa vie deviendrait infernale. Combien de filles qui ne se sont pas mariés et qui vivaient heureuses, du vivant de leurs parents, entourées du soin du père bienveillant et de l'amour de la mère douce et affectueuse ont commencé à mener une vie malheureuse et de privations quand elles ont perdu leurs parents! (D. Muhammad Assabbagh, Nazarât Fii al usrat al muslimad, page: 62).


De risaalat fil zawaaji walhayaati alzawjiyya, partie 1, (akhtaa fii mafhuum al zawaaj). En français : "Tr aités sur le mariage et sur la vie conjugale" de Muhammad Ibn Ibrahim Al-Hamad



wassalâmou 'alaykoum


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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 01:18

L'entêtement des pères à marier leur filles avec les fils de la tribu, même si cela conduit, en retardant leur mariage, à une grande injustice, trahissant le dépôt qu'Allah a placé entre leurs mains.

Dieu seul connaît l'ampleur des dégâts qui découlent d'empêcher la femme de se marier, ou de retarder le mariage, mais celui qui examine les sociétés verra cela clairement.

Le Prophète, paix et bénédiction de Dieu soient sur lui, a indiqué cela en disant " Si un prétendant se présente à vous, et que vous êtes satisfaits de sa religion et de sa bonne moralité, mariez-le, sinon il s'ensuivra sur terre des troubles et une grande corruption." Rapporté par tirmizi, de Abbou Hatim almazani, et le hadith a été considéré comme authentique par al Albani.


Quant à celui qui interdit à sa pupille de se marier avec quelqu'un qui lui correspond dans sa religion et dans sa moralité, et qu'il l'en empêche, la tutelle passe alors à celui d'après.



Ibn Qudâmah :
-"Le sens d'empêcher est interdire à la femme de se marier avec quelqu'un lui correspondant, s'il vient la demander en mariage, alors que tous deux inclinent l'un vers l'autre.
Ma'qoul Bin yassar a dit "J'ai marié une de mes soeurs à un homme qui l'a ensuite divorcé, puis quand sa période de viduité ('idda) fut écoulée, il revint la demander en mariage. Je lui ai répondu: "Je te l'ai donnée en mariage, je t'ai honoré, tu l'as divorcée, et puis tu viens la redemander! Non Wallahi elle ne retournera jamais avec toi. L'homme était bien, la femme voulait se remarier avec lui. Allah fit alors descendre le verset suivant " Ne les empêchez pas" Je dis alors "Maintenant je le ferai, Oh Messager de Dieu", puis il la maria avec lui. (Rapporté par al boukhari)

Cela reste valable, qu'il veuille se remarier en proposant une dot équivalente à la première fois ou inférieure, et ainsi a dit al Shafi'i.

Si elle veut se marier avec quelqu'un d'éq uivalent à elle, et que le tuteur veuille la marier à un autre, qui lui correspond aussi, et qu'ainsi il lui interdise de se marier avec celui qu'elle veut, là aussi on dit qu'il l'empêche.

Mais si elle veut épouser quelqu'un qui ne lui est pas équivalent, alors il doit lui interdire, et ici on ne dit pas qu'il l'empêche. (?????? 9/383


Sheikh Mohammad Ibrahim que Dieu lui fasse miséricorde:
- "Lorsque la femme atteint l'âge de la puberté et que quelqu'un se présente à elle, lui convenant en religion, en comportement, alors qu'il n'a rien à lui reprocher qui pourrait l'empêcher d'épouser une fille de sa catégorie, ni confirmant ce qu'il prétend , il doit répondre favorablement à sa demande et le marier avec elle, et s'il se refuse à cela on l'informe de ses obligations en tant que tuteur, et si malgré cela il persiste au refus, sa tutelle tombe et est donnée à celui d'après parmi les proches de la famille. (Fatawa du sheikh, que Dieu lui fasse miséricord e, 9/10)


Sheikh Otheymin, que Dieu lui fasse miséricorde:
-Si le tuteur interdit à la femme d'épouser un prétendant qui lui est équivalent dans sa religion et sa morale, alors la tutelle est donnée à celui d'après parmi les proches de la famille, et s'ils refusent de la marier comme c'est généralement le cas, alors la tutelle passe au gouverneur Shar'ii (législatif), qui marie la femme, et qui doit la marier si l'affaire lui est présentée et qu'il sait que ses tuteurs ont refusés de la marier, car il a une responsabilité générale, qui recouvre les responsabilités particulières.


Les savants de la jurisprudence, que Dieu soit satisfait d'eux, ont mentionné que le tuteur qui réitère son refus à plusieurs reprises, est immoral (faasiq), et que son intégrité ainsi que son droit à être tuteur tombent, et même, l'avis le plus répandu dans l'école hanbalite est que jusqu'à son "imama" tombe, c'est à dire qu'il ne peut plus être Imam dans une prière en comm un, et cela est une chose très grave.

Certains, comme nous l'avons indiqué ci-dessus, refusent les prétendants se présentant à eux pour demander en mariage celles qu'Allah leur a confiées, malgré que ces prétendants leur correspondent. Mais la fille a honte de se présenter au juge pour lui demander de la marier, et ceci est un fait concret.
Il lui incombe de bien peser le pour et le contre, de voir les avantages et les inconvénients, et ce qui engendre le plus grand mal: rester sans mari et que ce tuteur puisse décider selon ses passions et ses penchants, et qu'il la marie plus tard, ou alors se présenter au juge pour lui demander de la marier, sachant que cela est un droit légitime qu'elle a.

Il va sans dire que la seconde alternative est preférable, c'est à dire qu'elle se présente au juge pour lui demander de la marier, car c'est un droit qu'elle a, de plus cela a un interêt général plus vaste, car une autre, encouragée par son exemple, se présentera au juge par la suite, et cela dissuadera ces injustes qui sont injustes envers celles qu'Allah leur à confiées, de les interdire de se marier avec des prétendants leurs correspondant. Autrement dit, il y a trois interêts à cela:

-Un interêt pour la femme qui ne reste pas sans se marier


-Un interêt pour les autres, car ainsi elle ouvre la porte à celles qui attendent que quelqu'un les précede pour suivre.

-Interdire ces tuteurs injustes qui jugent pour leurs filles ou pour leurs pupilles dont ils ont la responsabilité, selon leurs passions et selon ce qu'ils veulent.


Sans compter l'interêt d'accomplir l'ordre du Messager, paix et bénédiction de Dieu soient sur lui: " Si un prétendant se présente à vous, et que vous êtes satisfaits de sa religion et de sa bonne moralité, mariez-le, sinon il s'ensuivra sur terre des troubles et une grande corruption."

Il y a aussi un interêt particulier, celui de réaliser le désir de ceux qui se présente nt aux femmes, et qui leur sont équivalents en religion et en moralité.
(tiré des Fatawa islaamiyya,148/3)

Le Sheikh Ibn Otheymine a aussi dit:

-Si seulement nous pouvions arriver à ce que la femme prenne courage et ose, si son père lui interdit le mariage avec une personne qui lui correspond moralement et religieusement, aller trouver le juge afin qu'il dise à son père "Soit tu la maries soit je la maries moi ou alors un autre tuteur que toi la mariera" , car cela est un droit que la fille a, si son père l'interdit de se marier(de se plaindre au juge), c'est un droit Shar'ii (législatif). Si nous pouvions arriver à cela! Mais la pudeur empêche la plupart des jeunes filles de faire cela.


Celui qui est le plus en droit de marier la femme est son père, puis son grand-père paternel, puis son bisaïeul paternel, etc. puis son fils puis son petit fils du côté du fils, puis son arrière petit fils, toujours du côté du fils, puis son frère germain, puis son frère consanguin, puis son frère utérin, puis leurs fils et leurs descendants, puis ses oncles paternels, puis leurs fils et leurs descendants, puis les oncles paternels du père, puis le sultan.

Et Dieu est le plus savant

(Précisions:
frère germain : frère issu du même père et de la même mère
frère consanguin : frère issu du même père mais non de la même mère
frère utérin : frère issu de la même mère mais non du même père)

Wassalâmou 'alaykoum



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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 12:19

Par la grâce d’Allah, beaucoup de jeunes filles et de femmes reviennent à la religion d’Allah, et nombre d’entre elles choisissent de porter le jilbab, voire même le sitar. C’est là un bienfait d’Allah pour lequel elles doivent Le remercier, et quant à nous, nous demandons à Allah qu’Il leur accorde la meilleure des récompenses pour leur obéissance sur ce point.

Seulement, le jilbab est le premier pas (extérieur) sur le chemin de la pudeur, et si c’est un premier pas conséquent, il n’est pas encore suffisant. Le jilbab n’est pas une « cape d’invincibilité » que l’on enfile et qui permet par la suite d’être considérée comme chaste et de faire ce que l’on veut, au contraire cela réclame encore plus d’efforts et de retenue car à travers le jilbab c’est l’image de la femme musulmane que l’on renvoie [de même pour les frères qui portent la barbe et le qamîs]. La pudeur est avant tout un acte du cœur qui rayonne ensuite sur l’ensemble de la vie du musulman. Tout s’apprend, et de la même manière qu’on apprend la foi, on apprend ce qu’est la pudeur, car le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) dit : « La pudeur fait partie de la foi. ». Apprendre la pudeur demande du temps et des efforts sur soi, surtout lorsqu’on a vécu la plus grande partie de sa vie dans une société qui a levé une à une toutes les barrières de la pudeur, au point de la voir souvent comme une tare.

Beaucoup de nos mères qui n’ont pas eu l’opportunité d’apprendre la religion d’Allah n’en gardent pas moins une grande pudeur héritée de la société musulmane dans laquelle elles ont grandi. Ainsi, on les voit rarement dehors, elles n’élèvent pas la voix devant des étrangers et sont gênées de s’adresser à un homme. A l’inverse, on voit de nombreuses sœurs voilées (quel que soit le type de voile) marcher dehors comme si elles allaient fendre la terre, sans baisser les yeux, en marchant au milieu des chemins alors que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a bien dit aux femmes : « N’empruntez pas le milieu du chemin mais marchez sur le côté. » Et Umm Salamah dit : « Elles marchaient donc sur le côté au point que leur vêtement se colle au mur. » (Abû Dâwûd). D’autres se rencontrent dehors, « zonent » en voiture, ou fréquentent assidûment les magasins et marchés sans raison valable. D’autres encore s’adressent sans aucune gêne aux vendeurs ou aux hommes. Comme cela est loin de la description que donne Allah des croyantes, lorsqu’Il nous parle des filles de Shu’ayb, Il dit : « L’une des deux femmes vint alors le trouver en marchant pudiquement et lui dit : « Mon père t’invite pour te remercier d’avoir abreuvé nos bêtes. », mais aussi : « Dis également aux croyantes de baisser leur regard, de préserver leur chasteté, et de ne montrer de leur beauté que leurs vêtements extérieurs. […]Qu’elles ne frappent pas avec leurs pieds pour que l’on sache ce qu’elles cachent de leurs bijoux. Et repentez-vous tous devant Allah, vous les croyants, afin que vous récoltiez le succès. »

Si l’on revient aux Textes avec la compréhension des pieux prédécesseurs, on s’aperçoit encore que la Législation d’Allah est sage et qu’en ce qui concerne les sorties de la femme en dehors de son foyer, l’islam se place toujours entre la négligence et l’exagération. Voici donc une série de questions posées à shaykh Al-‘Uthaymîn qui nous expose comment et dans quel cas la femme peut sortir de chez elle. Ce n’est là qu’un court rappel sur ce sujet, et nous conseillons à toutes nos sœurs de revenir vers les livres qui nous exposent comment se comporter les femmes pieuses des premières générations afin d’en tirer des leçons et un modèle de vie. Wallahu ‘alam.

 

Écouter le shaykh
(si le lien ne fonctionne pas, copiez l’adresse dans votre lecteur)

Question
 : Pourriez-vous conseiller les femmes qui considèrent que la maison est une prison ?

Réponse
 : Oui. Ce que nous disons aux femmes est que Celui qui a fait de la maison une prison, si on peut utiliser cette expression, est Allah le Tout Puissant. Allah dit : « Et restez dans vos foyers. » Et dans le hadith rapporté du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) à propos des femmes : « Et leurs maisons sont meilleures pour elles. » Et la femme est libre chez elle, elle se rend dans toutes les pièces de la maison et travaille en accomplissant les tâches ménagères, mais aussi pour elle-même. En quoi cela est-il une prison ? Oui, c’est une prison pour celle qui veut s’émanciper et être comme un homme. Et il est connu qu’Allah a accordé des spécificités aux hommes et des spécificités aux femmes, et Il a différencié les hommes et les femmes dans leur création, comportement, raisonnement et religion, en fonction de ce qu’implique la sagesse d’Allah. La femme qui dit que rester chez elle est une prison, nous lui disons qu’elle est en opposition avec la Parole d’Allah : « Et restez dans vos foyers. » Comment pouvons-nous faire de l’ordre d’Allah une prison ? Mais comme nous l’avons dit, c’est une prison pour celle qui cherche à s’émanciper et à rejoindre les hommes. Sinon (pour les autres), rester à la maison est bonheur, pudeur, décence, éloignement des tentations, et du fait de voir les hommes, car lorsque la femme sort elle voit les hommes (et dit) : « c’est un beau jeune garçon…c’est un bel homme… il porte de beau vêtements… » et d’autres choses encore. Elle est tentée par les hommes de la même manière que les hommes sont tentés par les femmes. Les femmes doivent craindre Allah et revenir à ce que leur Seigneur et Créateur, ainsi que le messager du Seigneur de l’univers leur ont dit à elles, et à d’autres qu’elles. Qu’elles sachent qu’elles rencontreront Allah et qu’Il leur demandera : « Qu’avez-vous répondu aux messagers ? » Et elles ne savent pas quand elles rencontreront Allah. La femme peut se lever au matin chez elle et être enterrée au soir, ou inversement. Que ces femmes craignent Allah ! Qu’elles délaissent les propagandes occidentales corruptrices, car lorsque les occidentaux ont mangé la chair de la perversion, ils nous ont donné les nerfs et les os (de la charogne de la perversion) que nous engloutissons après que les occidentaux l’aient dépouillée de tout profit. Et aujourd’hui, ils espèreraient que leurs femmes soient comme la femme musulmane, chez elle, pudique et éloignée des lieux de tentations, mais comment le pourraient-ils ? Qu’avons-nous, alors que nous sommes musulmans, nous avons notre religion, notre existence, notre comportement, à courir derrière eux et à les suivre dans la perversion ? Gloire et pureté à Allah ! Il n’y a de force et de puissance qu’en Allah !

 

Écouter le shaykh

Question
 : Cette auditrice, Umm Abd Ar-Rahmân dit : Je demande au noble shaykh de bien vouloir répondre à ma question : Je suis mariée depuis vingt ans, et depuis dix ans mon mari s’est attaché à sa religion, et son comportement vis-à-vis de moi et de mes enfants a changé. Il m’a interdit de rendre visite aux voisins, proches et à la famille. Il donne comme preuve de cela, la Parole d’Allah : « Et restez dans vos foyers ». Je me suis plié à son avis, mais en contrepartie nous n’avons trouvé aucune compensation comme bon comportement, promenades, visite de la famille et des proches. Son comportement dur m’a amené moi et mes enfants à le détester. Quel est votre conseil, pour moi et ce père qui dit : « je vous guide vers ce qui est juste », est-ce que cela est juste ? Répondez-moi, qu’Allah vous récompense par un bien.

Réponse
 : Je dis à cet époux, si ce que cette femme a dit de lui est vrai, qu’Allah bénisse son attachement à la religion, qu’Il renforce ses pas et le guide vers l’attachement à la religion d’Allah. Je lui dis également : fait partie de l’attachement à la religion que l’homme soit bon avec sa famille, qu’il leur facilite les choses et ne leur rende pas la situation difficile. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Le meilleure d’entre vous est le meilleur avec son épouse, et je suis le meilleure d’entre vous en cela. » Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a déjà fait la course avec ‘Aishah, il lui permettait de rester derrière lui afin de regarder les abyssiniens montrer leur dextérité à l’épée dans la mosquée. Nul doute qu’accorder à sa famille ce qui va les réjouir, d’une manière qui ne s’oppose pas à la religion, fait partie du bien. Je conseille donc à ce frère attaché à sa religion d’être doux et accessible avec sa famille, et qu’il ne leur interdise pas une chose qui peut amener un ressentiment, surtout s’il interdit à son épouse de visiter sa famille et ses proches. De cette manière, il lui interdit de maintenir les liens de parenté qui font partie des obligations de la religion. S’il craint une quelconque tentation si elle s’y rend, qu’il y aille avec elle, reste un certain temps puis revienne avec elle. Mais il n’a pas à lui interdire totalement, car cela n’est pas juste, ce n’est pas le bon comportement qu’Allah a ordonné. Quant au fait qu’il prenne pour preuve la Parole d’Allah : « Et restez dans vos foyers et ne vous exposez pas à la manière des femmes d’avant l’islam. » Il n’y a aucun doute que c’est un verset confirmé, mais le sens en est que la femme ne doit pas sortir beaucoup. Sinon, il est confirmé que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « N’interdisez pas aux servantes d’Allah de se rendre aux mosquée d’Allah. Et leurs maisons sont meilleures pour elles. » Il a interdit d’empêcher les femmes de se rendre à la mosquée, et à l’époque du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) les femmes se rendaient au marché, mais sans exposer quoi que ce soit de leurs corps et sans qu’il n’y ait aucune tentation. La femme ne doit pas sortir parfumée ou embellie.
Quant à l’épouse, je lui conseille de patienter et d’espérer en la récompense d’Allah, d’attendre qu’Allah soulage sa peine, afin qu’Allah guide son époux vers ce qui contient le bien et la rectitude pour elle et pour lui.
Cette question amène donc deux réponses. L’une adressée au mari afin qu’il ne soit pas trop dur sur ces questions, et s’il craint une tentation, qu’il mette en œuvre les moyens d’empêcher ces tentations. Et l’autre adressée à l’épouse afin qu’elle patiente et espère la récompense d’Allah, et elle peut pour maintenir les liens avec ses voisins et sa famille, leur téléphoner, si elle dispose d’un téléphone à la maison.

 

Écouter le shaykh

Question
 : Certains frères sont d’avis qu’il ne convient pas que la femme se rende au marché avec son Mahram (mari, père, fils, frère…) quelle que soit la situation, même si il n’y a aucune tentation. Ceci, car même si la femme a une certaine piété et droiture, elle peut tout de même voir les hommes et subir un tort de certains d’entre eux. Ainsi, sa sortie entraînera de grands maux. Quelles sont donc les conditions religieuses pour que la femme puisse sortir de chez elle, accompagnée d’un Mahram ou non, pour une nécessité. Je demande un éclaircissement pour moi et mes frères sur ce point ?

Réponse
 : Nul doute qu’il est meilleur que la femme reste chez elle, cela est plus éloigné de la tentation et du mal. Et nul d’entre nous n’ignore quelles sont les grandes tentations découlant du fait que les femmes se rendent au marché, tentations pour elles, mais aussi provoquées par elles. S’il lui est possible de ne pas sortir, c’est ce qui est demandé. Mais si elle est contrainte à sortir, qu’elle le fasse comme l’a dit le Prophète : sans exposer aucune partie de son corps devant être cachée et sans être parfumée. Mais elle ne doit sortir que par nécessité : pour acheter une chose que son tuteur ne peut acheter seul, car les marchandises diffèrent et qu’elle en désire une bien spécifique. Bien qu’il me semble que ce cas soit facile à résoudre : le tuteur peut acheter la marchandise qu’elle lui a indiquée et qu’il dise au vendeur qu’il doit la montrer à son épouse, soit cela convient, soit il la rend, et cela est possible. Mon avis sur cette question est que la femme reste chez elle, en toute situation, et qu’elle ne sorte que par nécessité. Et si elle sort par nécessité, qu’elle ne soit pas parfumée et n’expose pas une partie de son corps qui doit être cachée. Quant au fait qu’un de ses Mahram l’accompagne, nul doute que cela est meilleur et prioritaire, mais cela n’est pas obligatoire tant qu’il ne s’agit pas d’un voyage. Il est triste de constater que certaines personnes amènent leur épouse chez le couturier ou le commerçant, qu’ils restent dans la voiture et que ce soit sa femme qui y aille et parle aux hommes, et que cela puisse amener des tentations. L’homme doit avoir de la poigne et être jaloux pour son épouse et ne pas faire cela. Si vraiment cela est nécessaire (la venue de son épouse), qu’il se mette à ses côtés et qu’elle parle au vendeur, ou qu’il parle à son épouse et transmette au vendeur.

 

Écouter le shaykh

Question
 : Comment répondre à ceux qui appellent les femmes à sortir (de chez elles) en disant (que la femme) est une capacité inexploitée ?

Réponse
 : Nous disons qu’en disant cette parole ce sont eux qui veulent la neutraliser. La fonction et le travail de la femme se fait chez elle, et si elle sort pour le marché (le travail), la maison est désorganisée, et c’est là l’inexploitation de sa capacité. Si la femme est chez elle et l’homme dans son magasin (au travail), chacun se contente de ce qu’il a et l’homme trouve le repos, ainsi que la femme. Gloire et pureté à Allah ! Où est la douceur de la maternité si une femme part au travail en laissant ces jeunes enfants, filles ou garçons, qui seront élevés par une femme dont la religion, la raison, le comportement peuvent être déficients. (La nourrice) ne connaît pas les spécificités de cette société et ainsi les enfants sont élevés comme l’a été cette servante et toute la société change. Il est même possible que cette servante ne soit pas musulmane et qu’elle les éduque sur la mécréance.

 

Écouter le shaykh

Question
 : Est-il licite que la femme sorte travailler ? Car j’ai dû sortir travailler après certaines difficultés, mais je me pose beaucoup de questions sur moi-même en me demandant si mon Seigneur est satisfait de moi ou non ? Répondez-moi et conseillez-moi, qu’Allah vous récompense (par un bien) ?

Réponse
 : La louange est à Allah Seigneur de l’univers et que les éloges et le salut soient sur notre Prophète Muhammad, l’imam des pieux, ainsi que sur sa famille, ses compagnons et ceux qui les suivent dans le bienfaisance jusqu’au Jour de la Rétribution. Il n’y a aucun mal à ce que la femme sorte de chez elle, si c’est par nécessité. Surtout si elle sort pour combler le besoin d’autres, comme celle qui sort pour enseigner aux jeunes filles musulmanes, elle sera récompensée pour être sortie de chez elle, car elle est sortie pour combler leur besoin et réaliser un bienfait pour elles. Mais lorsqu’elle sort, elle ne doit pas exposer une partie de son corps devant être caché, elle ne doit pas s’embellir ou se parfumer. Elle doit également porter le hijab légal qui consiste à recouvrir (l’ensemble du corps, dont) le visage et tout ce qui peut amener à la tentation. Elle ne doit pas se mélanger aux hommes, car la mixité est une cause de tentation, et c’est pourquoi le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Le meilleur rang pour les hommes est le premier et le pire est le dernier ; et le meilleur rang pour les femmes est le dernier et le pire est le premier. » Le meilleur rang pour les femmes est le dernier car il est le plus éloigné des hommes. Ainsi, le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) nous montre que plus la femme est éloignée des hommes, meilleur cela est pour elle. Ô toi la femme, si tu dois sortir de chez toi, sors pour enseigner à l’école ou pour d’autres fonctions, mais sans mixité, dévoilement d’une partie du corps devant être cachée, et sans te parfumer.

 

Écouter le shaykh

Question
 : Quel est le jugement sur le fait que la femme sorte régulièrement de chez elle pour se rendre aux conférences et colloques. Par exemple, participer à un cercle d’apprentissage du Coran après le ‘Asr et un peu après le ‘Ishâ participer à la conférence d’un savant. Cela est-il permis, si cela est fait avec l’accord de son tuteur ? Est-ce une forme de ressemblance aux hommes, en raison des nombreuses sorties ? Et est-ce en contradiction avec le verset : « Et restez dans vos foyers » ?

Réponse
 : Il n’y a aucun mal à ce que la femme sorte pour participer aux cercles d’apprentissage du Coran réservés aux femmes, car cela est un bien. De même, il n’y a aucun mal à ce qu’elle participe aux conférences si elle en tire profit, même si ces cours et conférences se répètent chaque soir, si il n’y a aucune tentation (ou mal) et que son tuteur est d’accord. Cela n’est pas en opposition avec le verset « Et restez dans vos foyers et ne vous exposez pas à la manière des femmes d’avant l’islam. » car la femme n’est sortie que pour réaliser un bienfait supérieur au fait qu’elle reste chez elle. Bien qu’a notre époque, et la louange est à Allah, il est possible de profiter de ces cours par le biais des cassettes. Mais certains conférenciers ne veulent pas que l’on enregistre leurs conférences, ainsi il est nécessaire d’assister en personne pour celui qui veut l’entendre.

 

Écouter le shaykh

Question
 : L’auditrice (aux initiales) « Alif, Sin » Umm Juwayriyah du Koweït pose également la question suivante : Je suis une jeune fille portant le niqâb, et la louange est à Allah, mais ma mère refuse de sortir avec moi pour visiter la famille et les proches, car elle pense que je vais lui causer du tort. Elle n’est pas contente du fait que je porte le niqâb, que je ne sers pas la main aux hommes et d’autres choses encore faisant partie de la religion. Comment dois-je agir vis-à-vis d’elle et que me conseillez-vous, qu’Allah vous récompense (par un bien) ?

Réponse
 : La réponse à cette question comprend deux versants.
Premièrement : concernant ta mère, je lui conseille de cesser de te rendre la situation difficile en raison du fait que tu t’accroches à ta religion. Et je lui dis qu’il lui est obligatoire de t’aider sur l’obéissance et la piété, et qu’elle loue Allah de lui avoir accordé une descendance pieuse. Toute personne est heureuse de voir que ses enfants sont pieux, filles ou garçons, et l’enfant pieux est celui qui profite à ses parents après leur mort. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Lorsque l’homme meurt, ses actions cessent sauf pour trois choses : une aumône continue, une science profitable, ou un enfant pieux invoquant pour lui. » Il ne lui est aucunement permis de te rendre la situation difficile pour avoir accompli le bien et délaisser le mal.
Deuxièmement : en ce qui te concerne, respecte les limites d’Allah et ne prête attention à personne, ni à ta mère ni à personne d’autre. Si tu fais ce qui amène l’agrément d’Allah, ne prête aucune attention (à ce que disent les gens) même s’ils sont tous en colère contre toi, même ta mère. Celui qui se met en colère contre toi en raison du fait que tu obéis à Allah, qu’il se mette en colère, mais n’y prête aucune attention. Quant au fait qu’elle ne veuille pas sortir avec toi en prétextant que cela va lui causer du tort, cela vient de son manque de clairvoyance. Il n’y a aucun tort dans le fait de porter le niqâb ou de ne pas serrer la main des hommes, au contraire cela fait partie des bienfaits d’Allah, on doit se réjouir de cela et Le louer pour l’avoir aidé à l’accomplir, car cela fait partie de l’obéissance à Allah.

 
ficheir en pdf ici Nos Soeurs....

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 17:30

وَعَاشِرُوهُنَّ بِالْمَعْرُوفِ

إن الله عز وجل خلق لنا أزواجاً نسكن إليها، وجعل المودة والرحمة   ]وَمِنْ آيَاتِهِ أَنْ خَلَقَ لَكُم مِّنْ أَنفُسِكُمْ أَزْوَاجًا لِّتَسْكُنُوا إِلَيْهَا وَجَعَلَ بَيْنَكُم مَّوَدَّةً وَرَحْمَةً إِنَّ فِي ذَٰلِكَ لَآيَاتٍ لِّقَوْمٍ يَتَفَكَّرُونَ  [   ﴿الروم:   21     المرأة   التي تحت يدك أمانه عندك، ومسؤول عنها يوم القيامة، هل أديت حقوقها أم   فرطت وضيّعت؟   ! لقول الله تعالى   ]وَعَاشِرُوهُنَّ بِالْمَعْرُوفِ فَإِن كَرِهْتُمُوهُنَّ فَعَسَى أَن تَكْرَهُواْ   شَيْئاً وَيَجْعَلَ اللّهُ فِيهِ خَيْراً كَثِيراً   [   النساء:19   و   امتثالا   لقول رسول الله   r    : استوصوا بالنساء خيرا رواه الشيخان

La relation du mariage est le lien le plus intime qui existe entre un homme et une femme. Le foyer conjugal doit être un lieu de quiétude, de sérénité et de bonheur. L’amour, l’affection, la bonté et la miséricorde doivent être les fondements et les bases de cette belle construction qu’Allah nous a demandé de perpétuer. « [21] Et c’est un autre signe que d’avoir créé de vous et pour vous des épouses afin que vous trouviez auprès d’elles votre quiétude, et d’avoir suscité entre elles et vous affection et tendresse. En vérité, il y a en cela des signes certains pour ceux qui raisonnent. » 30. Sourate des Byzantins (Ar-Rûm)

Le verset de base qui codifie la relation entre l’homme et son épouse est le suivant : « [19] ... Entretenez de bons rapports avec vos femmes ; et si vous avez quelque aversion pour certaines d’entre elles, sachez que l’on peut avoir parfois de l’aversion pour une chose qui peut cependant être pour vous la source d’un grand bonheur. » 04. Sourate des Femmes (An-Nisâ’)

Al-Marouf c’est le bien, c’est aussi ce que la majorité des gens considèrent comme bon et convenable. Ce terme est souvent utilisé pour qualifier les actions que fait l’homme envers sa femme.

Notre bien aimé et notre modèle le Messager (sala allahu alayhi wasalam) nous ordonne : « incitez vous mutuellement à prendre soin de vos femmes » Hadith rapporté par Bukhâri et Muslim. L’imam doit inciter les fidèles, les parents doivent leur fils, le frère doit inciter son frère, l’ami doit inciter son ami, … à prendre soin de sa femme

العشِرَة بِالْمَعْرُوفِ يترتب عليها أمور من أهمها:

Que signifie d’entretenir des bonnes rapports avec nos femmes ?

·         المحبة وترك البغض فعلى الزوج ان ياخذ بالاسباب التي تجعله يميل الى محبة زوجته ولا يبغضها اذ لا تتصور الحياة بين اثنين يبغض كل منهما الآخر. حينما تنجح في إسعاد زوجتك وتربية أولادك تستطيع مواجهة المشكلات الخارجية إذا كنت سعيداً في بيتك فكل شيء يهون. لو بلغت أعلى منصب في العالم، وجمعت أغلى ثروة في الأرض، ولم تكن سعيداً في بيتك و بيتك كما تتمنى فأنت أشقى الناس.

·         L’aimer et éviter l’indifférence à son égard. Le bonheur conjugal réside dans l’affection entre les époux. Ils doivent tous les deux entretenir cette affection en permanence. Comment peut-on imaginer une vie commune heureuse entre deux personnes qui se détestent ? Certains vont dire « oui mais ma femme n’est pas comme les autres ! » Si ta femme est comme les autres. Toutes les femmes et tous les hommes ont des défauts et des qualités.

·         إنفاقه عليها وعدم بخسها. وبعض الناس يأخذه الكرم والسخاء مع الأصدقاء وينسى حق الزوجة، مع أن المرء يؤجر على إنفاقه في بيته أعظم من غيره، كما روى ذلك أبو هريرة أن رسول الله r قال : دينار أنفقته في سبيل الله، ودينار أنفقته في رقبة، ودينار تصدقت به على مسكين، ودينار أنفقته على أهلك، أعظمها أجراً للذي أنفقته على أهلك رواه مسلم

·         La prendre en charge financièrement et être généreux avec elle dans les limites de ses moyens. Même l’argent que tu dépense pour ta propre famille est considéré comme une aumône. C’est même la meilleure aumône d’après le Hadith suivant rapporté par Abou Houreira : « un Dinar que tu dépenses dans le chemin de Dieu, un Dinar que tu dépenses pour libérer un esclave, un Dinar que tu dépenses pour aider un pauvre et un Dinar que tu dépenses pour ta famille, Le meilleur en récompense est celui que tu as dépensé pour ta famille » Rapporté par Mouslim. Malheureusement beaucoup de musulmans sont très généreux pour satisfaire leurs propres plaisir et peut être avec les amis mais sont avares avec leurs femmes.

·         المحافظة على مالها وعدم التعرض له إلا بإذنها، فقد يكون لها مال من إرث أو عطية أو راتب شهري تأخذه من عملها

·         Si la femme a des biens qui lui son propre ou qu’elle a un salaire, alors l’homme doit respecter la propriété de sa femme et ne rien en prendre sans sa permission et son consentement. Beaucoup de problèmes dans les couples proviennent de la question de l’argent. En fonction de ses moyens, l’homme en islam a la charge d’assumer financièrement son foyer, sa femme et ses enfants. Si la femme participe financièrement c’est par générosité et non pas par obligation. La femme par contre a des obligations au sien de son foyer qu’elle ne doit pas négliger.

·         المحافظة على شعورها وإكرامها، مناداتها بأحب الأسماء إليها، وإلقاء السلام عليها حين دخول المنزل، والتودد إليها بالهدية والكلمة الطيبة، ومن حسن الخلق وطيب العشرة عدم تصيد أخطائها ومتابعة زلاتها، بل العفو والصفح والتغاضي خاصة في أمور تجتهد فيها وقد لا توفق. وتأمّل في حديث الرسول:  إن أكمل المؤمنين إيماناً أحسنهم خُلقاً، وخياركم خياركم لنسائكم رواه أحمد وقال ايضاً (خيركم خيركم لاهله وانا خيركم لاهلي)

·         Protéger ses sentiments, l’honorer, l’appeler par le prénom qu’elle préfère, la saluer en rentrant à la maison, lui dire des paroles affectueuses, lui offrir des cadeaux pour lui montrer ton affection et to estime pour les efforts qu’elle fait. Fermer les yeux sur certaines erreurs et défauts et apprendre à lui pardonner. Le musulman est pardonneur, indulgent, et bon. « La foi la plus parfaite appartient à celui qui a le meilleur comportement et les meilleurs parmi vous sont les meilleurs pour leur femmes » Rapporté par Ahmed « Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs pour leur famille et moi je suis le meilleur pour ma famille »

·         انتشرت في أوساط بعض الأسر المسلمة: بذاءة اللسان، وتقبيح المرأة خِلقةً أو خُلقاً، وكذلك سب المرأة وشتمها ومناداتها بالأسماء والألقاب القبيحة، ومن ذلك إظهار النفور والإشمئزاز منها أو التأفف من أهلها وذكر نقائصهم

·         Une mauvaise habitude s’est installée dans certains foyers musulmans parler mal à sa femme, dénigrer son comportement, critiquer son physique, l’insulter et l’injurier, l’appeler comme s’il s’agissait d’un objet ou d’un animal comme si elle n’avait pas de prénom ou pire encore l’appeler par un surnom détestable. Aussi parler en mal de sa famille et de ses parents ou des siens pour lui faire mal.

·         بعض الناس اتخذوا ضرب زوجاتهم مهنة لهم فلا يرفع يده عنها، وعائشة رضي الله عنها تقول: ( ما رأيت رسول الله ضرب امرأة ) رواه مسلم. والرسول r هو القدوة والمثل.

·         Certains ont prit la mauvaise habitude de faire du mal à leurs femmes pas seulement moralement mais aussi physiquement en les frappant et cela est contradictoire avec le Sunna du Messager (sala allahu alayhi wasalam) comme le précise Aicha (t) « Je n’ai jamais vu le Messager (r) frapper une femme » Rapporté par Muslim. Voici la Sunna du Prophète pour celui qui veut la suivre.

·         بعض الناس اتخذوا الهجر عذراً وطريقاً لأي سبب حتى وإن كان تافهاً، وربما هجر المسكينة شهوراً لا يكلمها ولا يؤانسها، وقد تكون غريبة عن أهلها أو شابة صغيرة يخشى على عقلها من الوحدة والوحشة.

·         Certains ont prit la mauvaise habitude de s’éloigner de leurs femmes pour la moindre erreur, il reste des semaines et des semaines sans lui adresser la parole et en exerçant sur elle une pression psychologique insupportable. Pour peu qu’elle soit seule, jeune, ou étrangère, elle finira par craquer ou tomber en dépression.

·         تعليمها العلم الشرعي وما تحتاج إليه من أمور العبادات وحثها وتشجيعها على ذلك، قالت أم المؤمنين عائشة رضي الله عنها وعن أبيها: ( نعم النساء نساء الأنصار، لم يمنعهن الحياء أن يتفقهن في الدين ) رواه البخاري.

·         L’aider et l’encourager à apprendre la science utile et nécessaire pour bien pratiquer sa religion. Ne pas l’empêcher de venir à la mosquée, à s’inscrire pour des cours, à assister à des cercles de formations et à poser ses questions à ceux qui ont le savoir. Aicha (radya allahu anhu) décrit les femmes de Médine en disant « Quelles femmes exceptionnelles étaient les femmes des Ansar, la pudeur ne les a pas empêché de s’instruire et comprendre leur religion » Rapporté par Bukhari.

·         أن يعينها على الطاعة والعبادة، قال تعالى: }وَأْمُرْ أَهْلَكَ بِالصَّلَاةِ وَاصْطَبِرْ عَلَيْهَا { طه:132

·         L’aider et l’encourager à adorer Dieu et respecter leurs obligations. « [132] Recommande la salât à ta famille ! Et toi-même, persévère dans la salât ! Nous ne te réclamons aucun bien, c’est Nous qui t’en accorderons. Le meilleur destin est réservé aux gens pieux. » 20. Sourate de Tâ-Hâ (Tâ-Hâ)

·         إعفافها إشباع حاجاتها العاطفية، فإن ذلك يحفظها ويغنيها عن التطلع إلى غيرك، روى عبدالله بن عمر رضي الله عنهما أن رسول الله  قال : يا عبدالله، ألم أُخبر أنك تصوم النهار وتقوم الليل؟ قال: قلت: بلى يا رسول الله. قال : فلا تفعل، صُم وأفطر، وقُم ونم، فإن لجسدك عليك حقاً، وإن لعينك عليك حقاً، وإن لزوجك عليك حقاً رواه البخاري. وفي الحديث عن النبي وفي بضع أحدكم صدقة  قالوا: يا رسول الله، أيأتي أحدنا شهوته، ويكون له فيها أجر؟ قال : أرأيتم لو وضعها في حرام أكان عليه وزر؟ فكذلك إذا وضعها في حلال كان له أجر رواه مسلم

·         Satisfaire ses besoins affectifs et charnels, l’homme a besoin de la femme et la femme a besoin de l’homme, nous sommes tous humains et parmi les objectif du mariage l’islam insister sur la jouissance mutuelle. Malgré les petits problèmes du quotidien l’homme et la femme doivent observer ce droit pour permettre à son conjoint de s’épanouir et ne pas s’intéresser à un autre homme ou une autre femme. D’après Abdullah ben Amr (radya allahu anhu) le Messager (sala allahu alayhi wasalam) lui a dit « Ô Abullah, j’ai entendu que tu jeûnais le jour et tu veillais la nuit » J’ai répondit « Oui Ô Messager de Dieu », Il me dit «  Ne le fais plus, jeûne et interrompe ton jeûne, veilles une partie de la nuit et dort une autre partie car ton corps a des droits sur toi, tes yeux ont des droits sur toi, ta femme a des droits sur toi » Rapporté par Bukhari.

·         مؤانسة الزوجة وحسن العشرة وإدخال السرور على قلبها، ولنا في رسول الله r أسوة حسنة، فقد كان عليه الصلاة والسلام يسابق عائشة؛ إدخالاً للسرور على قلبها، ويناديها بيا عائشُ؛ تقرباً إلى قلبها، وكان عليه الصلاة والسلام يشاور زوجاته في بعض الأمور مثلما شاور أم سلمة في صلح الحديبية.

·         Lui tenir compagnie, s’amuser ensemble et apporter la gaité et joie au foyer. Le Messager (sala allahu alayhi wasalam) faisait le course avec Aicha (radya allaghu anha), il l’appelait par ô Aich pour se rapprocher plus de son cœur. Il avait aussi comme habitude de se concerter avec ses femmes. Vous connaissez tous le conseil donné par sa femme Oum Salama (radya allahu anha) dans des conditions très difficiles pendant la trêve de Houdaybiat et que le Messager (sala allahu alayhi wasalam) a appliqué à la lettre.

·         تحمّل أذاها والصبر عليها، فإن طول الحياة وكثرة أمور الدنيا لابد أن توجد على الشخص ما يبغض عليه من زوجه، كأي إنسان خلق الله فيه الضعف والقصور. فيجب تحمل الأذى عن أَبِي هُرَيْرَةَ، قَالَ : قَالَ رَسُولُ اللَّهِ r : " لَا يَفْرَكْ مُؤْمِنٌ مُؤْمِنَةً إِنْ كَرِهَ مِنْهَا خُلُقًا رَضِيَ مِنْهَا آخَرَ " رواه مسلم

·         وخاصة الأيام التي تكون فيها الزوجة مضطربة، وتمر بظرف شهري معروف، وقد كان نساء النبي r يراجعنه، ويقع منهن تصرفات تستوجب الحلم والعفو

·         Avec la vie commune le conjoint découvrira certainement tous les défauts de son conjoint. Il doit donc être juste et découvrir aussi ses qualités. Nous sommes tous faibles. L’homme parfait n’existe pas et la femme parfaite n’existe pas. L’homme intelligent et sage doit supporter le mal et patienter avec sa femme. D’après Abu Houreira (t) le Messager (sala allahu alayhi wasalam) dit : « Que le croyant ne soit haïr une croyante. S’il déteste en elle un comportement, il est satisfait par un autre » Rapporté par Muslim.

·         Ceci est encore plus valable quand la femme traverse une période difficile quand elle est enceinte, après l’accouchement, en période de règle. L’homme sage doit être indulgent et pardonneur, il doit fermer les yeux sur certains défauts et certains comportements. Il a été rapporté que certaines femmes du Messager (radya allahu anhum) s’opposer parfois à lui et exprimaient leurs désaccord. (en tant que mari et non pas en tant que Messager)

·         إلا أن يكون في أمر الآخرة: من تأخر الصلاة، أو ترك الصيام، فهذا أمر لا يُحتمل

·         Par rapport à certains défauts concernant la religion il faut être exigent avec sa femme et ses enfants. La négligence de la prière, le non respect de la pudeur, … Si malgré les efforts la femme ne veut pas faire sa prière ou son jeûne et qu’elle ne veut pas respecter le minimum des règles de la pudeur exigé par l’islam la vie commune deviendrai certainement insupportable. Même dans ces cas là il faut agir avec sagesse et modération.

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 23:46
Sheikh  ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz - rahimahou Allah -



Cette question a été posée à son excellence Sheikh Abd Al ‘Aziz Ibn Baz - rahimahou Allah - à la suite d’un commentaire qu’il a fait lors de la conférence dont le sujet était « les relations conjugales » et qui a été tenue à la grande mosquée à Riyad.


Question :

Les jeunes gens, hommes et femmes, rencontrent des difficultés à se mettre en ménage et vivre une relation conjugale à cause du montant exorbitant des dots ; quel est l’avis de nos vertueux prédécesseurs et celui de votre excellence à ce sujet ?



Réponse :

Il ne fait aucun doute que le montant exorbitant des dots est en effet, l’une des plus grandes causes du retardement des mariages. Beaucoup de jeunes hommes et de jeunes femmes sont énormément pénalisés [vis-à-vis du mariage] à cause de l’exagération du montant des dots. On peut également allier à ce sujet, celui des relations conjugales, car le fait de retarder les jeunes hommes et les jeunes femmes vis-à-vis du mariage, ne fait qu’engendrer d’avantage de complications.

Il est donc recommandé de traiter ce sujet avec plus de justesse et veiller à ne pas tomber dans l’exagération et dans l’étalage pour le montant des dots et autres…ce qui est aussi valable pour les réceptions [wala im] et bien d’autres choses. Le fait de basculer dans l’étalage d’un côté et l’exagération de l’autre, dans l’augmentation du montant des dots et la disproportion des repas de noce, tout cela finira par nuire à tous et sera la cause d’importants problèmes déjà présents.

Je recommande à tous, de veiller plutôt à réduire le montant des dots, de l’alléger et l’amoindrir dans la mesure du possible, en veillant à simplifier le repas de noce en se limitant et en se restreignant, sans exagération et ainsi les gens se sentiront mieux et ressentirons du bien-être. Cela ne rajouterai qu'un fardeau de plus pour eux, si le repas de noce est copieux, alors il t’est demandé, mon frère, de ne pas exagérer pour les réceptions [wala im] et de te limiter au [strict minimum] pour honorer la Sounna. Donc, ne t’imposes pas de contraintes et ne te mets pas dans l’embarras avec trop d’invités sachant qu’ils peuvent s’abstenir de venir.

Si la personne à la possibilité d’égorger une seule [brebis], ou alors deux ou trois lors d’une cérémonie de mariage cela est un grand bienfait.  

Et il en va de même au sujet des femmes pour ce qui est de l’annonce du mariage et d’y inviter beaucoup de femmes [à la cérémonie]. Le fait aussi de l’annoncer en utilisant les hauts parleurs et de veiller toute la nuit à cette occasion…tout ceci n’engendrera qu’un grand mal et un grand désordre. Se restreindre [dans les dépenses], apporte un bien abondant et facilite le mariage et sa multiplication, accroît les naissances [nombre d’enfants] et renforce la bienveillance [chez les gens] pour l’augmentation du bien.

Le gouvernement pourrait éventuellement participer à la promotion d’une action par laquelle Allah aidera la nation musulmane [Oumma] et qui serait éventuellement un déclencheur pour la multiplication du nombre des mariages […], diminuant ainsi l’avilissement, aidant à [rassembler] les dots tout en permettant d’en économiser une partie, évitant de ce fait, de tomber dans l’exagération du montant des dots et dans l’excès des repas de noce [wala im].

Nous demandons à Allah, de permettre au gouvernement et aux gouverneurs, aux savants des musulmans et à ceux qui offrent leurs services, la facilité dans l’accomplissement de ce qui sera profitable pour eux et pour la communauté et aussi envers les pauvres et les faibles d’entres eux.

Nous demandons également à Allah, d’accorder la facilité à tous ceux qui œuvrent dans le bien pour améliorer leur situation et pour leur sauvegarde, et qu’Il les appui ici-bas et dans l’au-delà.



Majmou' Fatawa oua maqalat moutanayi'a - Volume n°11 – Sheikh Ibn ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz - rahimahou Allah.

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 23:44
Sheikh Salih Ibn Fawzân Al Fawzân (hafidhahou Allah)




 ما نصيحتكم للشباب الذين لم يتزوجوا خاصة مع كثرة الفتن ؟

Question :

La personne demande dans sa deuxième question, honorable [Sheikh] :
« Que recommanderiez-vous aux jeunes qui ne sont pas encore mariés, tout particulièrement avec la multiplication des tentations [fitan] ? ».


Réponse :

S’ils craignent pour eux de tomber la tentation [fitna] et qu’ils peuvent assumer une famille, alors le mariage devient une obligation pour eux, selon la parole du prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit : « O jeunes gens ! Quiconque parmi vous possède la capacité physique et les moyens financiers nécessaires au mariage, qu'il se met en ménage. Quant à celui qui n'en possède pas les moyens, qu'il jeûne, car le jeûne le protégera contre la tentation.» [Rapporté par Al Boukhari et Mouslim]

Donc, s’ils craignent une tentation [fitna] et qu’ils disposent des moyens pour assumer une famille, alors ils sont dans l’obligation de se marier, de même qu’ils doivent s’éloigner des voies qui mènent aux tentations jusqu'à ce qu'Allah les enrichisse par Sa grâce :

وَلْيَسْتَعْفِفِ الَّذِينَ لَا يَجِدُونَ نِكَاحًا حَتَّى يُغْنِيَهُمْ اللَّهُ مِن فَضْلِهِ

« Et que ceux qui n'ont pas de quoi se marier, cherchent à rester chastes jusqu'à ce qu'Allah les enrichisse par Sa grâce.» [Sourate An-Nour – v 33]

« …cherchent à rester » : C'est-à-dire d'éviter la tentation [fitna], s’éloigner d’elle.



[Fin de la réponse du Sheikh]



Majmou' Fatawas - Fatwa n°3891 – Sheikh Salih Ibn Fawzân Al Fawzân (hafidhahou Allah).

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 23:37

Sheikh Ibn ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz - rahimahou Allah


Question :

[Le fait] que la jeune fille perçoive un salaire et qu’elle a une activité professionnelle, de même la situation financière et sociale du prétendant ainsi que les études de la prétendante, tout cela engendre parfois le report du mariage, [alors] quel sens donneriez-vous à tout cela, si nous vous prions de donner [votre avis] ?



Réponse :

L’obligation de la recherche du mariage doit être une priorité [avant tout]. Le jeune homme ne doit pas différer le mariage à cause de ses études et la jeune fille ne doit pas prendre du retard sur le mariage pour étudier ; Car le mariage n’est en rien un empêchement. Il est tout à fait possible pour le jeune de se marier pour préserver sa religion, [conserver] un bon comportement et baisser son regard, tout en continuant ses études, ceci est valable aussi pour la jeune fille, si Allah lui a accordé son égale [Al-Kafi] *. Elle [la jeune fille] doit rechercher le mariage avant tout, même si elle est encore en train d’étudier - qu’elle soit encore au lycée ou à l’Université – tout cela n’est en rien un empêchement. L’obligation pour elle, est de rechercher le mariage et d’y être résolu si elle est demandée par son égale [Al-Kafi]. Les études n’empêchent pas le [mariage] et si elle doit rater une partie de son parcours scolaire, il n’y a aucun mal à cela. Le plus important pour elle, c’est d’apprendre ce qui lui permettra de connaître sa religion, le reste n’est qu’un enrichissement complémentaire.

Le mariage comporte beaucoup d’intérêts, notamment en cette période et parce qu’en le retardant cela ne va qu’engendrer plus de préjudices pour des jeunes filles et jeunes garçons.

Donc, l’obligation de la recherche du mariage avant tout pour chaque jeune garçon et chaque jeune fille, doit être une priorité si toutefois, se présente à la femme un prétendant qui serait son égale [Al-Kafi] et que le jeune garçon parvient à trouver la bonne " Candidate", alors qu’il s’engage ! Ceci en application des paroles du messager d’Allah dans ce Hadith authentique : « O jeunes gens ! Quiconque parmi vous possède la capacité physique et les moyens financiers nécessaires au mariage, qu'il se met en ménage. Certes, le mariage contraint les regards lascifs et préserve la chasteté. Quant à celui qui n'en possède pas les moyens, qu'il jeûne, car le jeûne le protégera contre la tentation. » [Unanimement authentique - Rapporté par Al Boukhari n° 5065 et Mouslim 1400].

Cette obligation est valable pour tous les jeunes garçons et les jeunes filles, hommes ou femmes, et nullement orientée envers les hommes uniquement, tout le monde est concerné car tous éprouvent le besoin de recourir au mariage !

Nous implorons Allah d’accorder la guidé à tous !


Majmou' Fatawas - volume 20 – Sheikh Ibn ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz - rahimahou Allah.

 

Note du traducteur  :

* Al-Kafi : c’est à dire un mari qui est du même rang qu’elle, son équivalent...etc.


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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 23:35

Cheikh 'Abdallah Al-Qar'awi

 


 

Louange à Allah qui détient les plus beaux noms, et les plus beaux attributs. Je lui fais louange (qu'Il soit exalté), c'est lui qui de l'eau a créé une espèce humaine qu'Il unit par les liens de la parenté et de l'alliance.


J'atteste qu'il n'y a de divinité digne d'adoration qu'Allah l'Unique, sans associé, et j'atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager, je demande à Allah que la prière et la bénédiction soient sur lui et sur ses compagnons. Ceci dit :


Ô vous les musulmans ! Le mariage est un contrat qui repose sur des piliers et des conditions. Par là, le mari peut jouir légalement de son épouse. L'avis de l'Islam par rapport au mariage est qu'il est légiféré par la parole d'Allah le Très-Haut :


« Mariez les célibataires d'entre vous et les gens de bien parmi vos esclaves, hommes et femmes. » (La lumière, v.32).


La signification du verset – et Allah est plus savant – mariez, ô vous les croyants, les hommes et les femmes libres, et les vertueux parmi vos esclaves, hommes ou femmes.


Ô serviteur d'Allah ! Celui qui ne peut pas se marier, alors son père ou sa famille proche sont obligés de le marier s'ils en ont la capacité.


Chers musulmans, le mariage est obligatoire pour celui qui peut pourvoir à ses dépenses, et pour celui qui a peur de tomber dans l'interdit. Par contre, le mariage est conseillé pour celui qui peut pourvoir à ses dépenses sans pour autant craindre de tomber dans la débauche (la fornication). La preuve de cela réside dans la parole du Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - : « Ô vous les jeunes ! Celui d'entre vous qui peut se marier, qu'il se marie donc, car le mariage pousse l'homme à baisser le regard et à préserver sa vertu. Par contre, celui qui n'en a pas la capacité, qu'il jeûne donc, car c'est pour lui une protection. »


Chers jeunes, le mariage détient des bénéfices religieux et matériels. Le premier de ces bénéfices est qu'il préserve la religion de la calamité de la tentation. Ainsi, le musulman baisse son regard et préserve sa vertu, d'après la parole du Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - : « car le mariage pousse l'homme à baisser le regard et à préserver sa vertu. »


Le deuxième de ces bénéfices est le fait que le mariage est la cause permettant d'avoir des enfants, et ceci est considéré comme un rapprochement d'Allah et une obéissance. Aussi, c'est le moyen d'accroître le nombre de ceux qui croient en Allah.


La preuve à cela réside dans la parole rapportée par Abu Dawud et Nassâï d'après Ma'quil Ibnu yassâr qui a dit : « Un jour, un homme est venu voir le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - et lui dit : Une femme belle et de bonne famille m'a plu, seulement, elle est stérile ; pourrais-je me marier avec elle ? Le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - lui répondit : « non ». Ensuite, ce même homme revint une deuxième fois, mais le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - lui répondit par la négative, puis il revint une troisième fois, alors le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - lui répondit : « épousez la femme affectueuse et féconde, car par votre grand nombre je surpasserais les autres communautés ».


Le troisième bénéfice du mariage est le désir ardent d'avoir un enfant vertueux qui invoque Allah pour nous, et ceci durant notre vie et après notre mort. La preuve réside dans la parole du Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - : « Lorsque l'enfant d'Adam meurt, toutes ses actions s'interrompent sauf dans trois situations : une aumône courante et bienfaisante, une science utile ou un enfant vertueux qui invoque Allah pour lui. »


Le quatrième bénéfice du mariage est qu'il est la plus grande jouissance de cette vie à moins que la personne consacre son temps dans la science, l'enseignement, et l'application de cela. La preuve réside dans la parole du Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - : « La vie présente n'est que jouissance, et sa meilleure jouissance est la femme vertueuse. » (Rapporté par Muslim).


Ibnu Mâjah rapporte que le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue – a dit : « ہ part la crainte d'Allah, le croyant n'aura jamais autant bénéficier (de cette vie que) ce dont il bénéficie de la femme vertueuse. En effet, lorsqu'il lui ordonne de faire quelque chose, elle lui obéit, et lorsqu'il la regarde, elle le rend heureux, et s'il la conjure, elle se dévoue dans le bien, et lorsqu'il s'absente, elle lui reste fidèle et protège ses biens. » (Rapporté par Ahmad et d'autres)[1].


Le cinquième bénéfice est que le mariage est une cause de l'enrichissement, et la suppression de la pauvreté et du besoin. Le chef des croyants, 'Umar Ibnul-Khattâb a dit : Je m'étonne de celui qui souhaite la richesse en dehors du mariage, alors qu'Allah dit : « S'ils sont dans le besoin, Allah les rendra riches par Sa grâce. » (La lumière, v.32).


Abu Bakr t a dit : « Obéissez à Allah dans ce qu'il vous a ordonné comme le mariage, dès lors, Allah réalisera pour vous ce qu'il vous a promis comme richesse. »


Le Messager d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue - a dit : « Trois personnes seront soutenues nécessairement par Allah – et il cita parmi eux – La personne qui se marie voulant par là protéger sa vertu. »


Ces preuves jettent le discrédit sur ce qu'avancent les tuteurs qui refusent de marier le pauvre pour sa pauvreté, de peur que le mariage n'augmente encore plus sa misère. Cette vision matérielle des choses est démentie, également, par la réalité. Combien de pauvres se sont retrouvés après leur mariage dans une abondance de bienfaits et dans une complète satisfaction !


Muslim et Ahmad rapportent – la version suivante est celle d'Ahmad – d'après Anas qui dit : « Le prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - donna une femme Ansarite en mariage à Julaïlîb, et demanda sa main à son père qui répondit : « Je dois d'abord consulter sa mère. » Le prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - dit : « bien entendu. » Il partit donc, rejoindre sa femme puis lui raconta ce qui s'était passé, alors elle dit : « Non ! Par Allah ! ». D'après Abu Ya'lâ : elle dit : « Non ! Je jure par la vie d'Allah, ne le marie surtout pas. Le prophète n'a-t-il trouvé que Julaïlîb !? Alors que nous nous sommes opposés à la demande d'untel et d'untel ! Leur jeune fille, dissimulée derrière le rideau, écoutait. Ensuite, l'homme voulut partir informer le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - de ce qui s'était produit, c'est alors que leur jeune fille rétorqua : « Voulez-vous, donc, rejeter l'ordre du Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - ! S'il a agréé cet homme pour vous, alors mariez-le ! » Leur fille, à cet instant, avait mis au clair le sens caché de cette affaire que ses parents n'avaient pas compris. Son père dit : « Tu as dit vrai », il partit, donc, rejoindre le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - et lui dit : « Si tu agrées cet homme, alors nous l'agréons. Le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - dit : « Je l'ai agréé », ensuite il l'a maria. Plus tard, les gens de Médine furent attaqués, et Julaïlîb enfourcha sa monture (pour défendre les habitants de Médine), ensuite les musulmans le trouvèrent mort, alors qu'autour de lui gisaient des mécréants qu'il avait tués. »


On trouve dans la version de Muslim : « Ils le trouvèrent gisant entouré de sept personnes qu'il a tuées, puis il fut tué par la suite. Le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - vint, et se tint debout près de lui, puis il dit : « Il en tua sept, ensuite ils l'ont tué, il fait partie de moi et moi, je fais partie de lui, il fait partie de moi et moi, je fais partie de lui. » Ensuite, le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - le prit dans ses bras, et ne fut transporté que sur les deux bras du Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue -. On creusa sa tombe et on l'y déposa sans le laver. » Anas dit par la suite : « j'ai remarqué sa femme dont la demeure était une des plus aisées de Médine. »


Isaaq Ibn Abdallah Ibn Abi Talha rapporta à Thâbit : « Sais-tu qu'a-t-il invoqué le prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - pour elle (la femme de Julaïlîb) ? Il invoque cela pour elle : « Ô Seigneur ! Répands sur elle tout le bien, et ne rends pas sa vie pénible. » Le rapporteur dit : « Il n'y avait pas parmi les Ansarites (les habitants de Médine) une veuve plus aisée qu'elle. »


Le sixième bénéfice du mariage est le fait qu'il est une tradition des prophètes. D'après Al-Hassan qui rapporte d'après Saad Ibn Hichâm qui a dit à Aïcha : « j'aimerais te questionner au sujet de rester vivre dans la chasteté. » Elle répondit : « Ne le fais pas. N'as-tu point entendu lorsqu'Allah dit : « Et Nous avons certes envoyé avant toi des messagers, et leur avons donné des épouses et des descendants. » (Le tonnerre, v.38). Donc, rester chaste toute sa vie n'a pas lieu d'être. »


Al-Bukhâry rapporte d'après Sa'id Ibn Jubaïr qui a dit : Ibn Abâss a dit : « Es-tu marié ? J'ai répondu : « non ». Il dit : « Marie-toi car le meilleur de cette communauté était celui qui avait le plus de femmes. » c-à-d le Messager d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue -.


Craignez Allah, ô serviteur d'Allah ! Soyez des gens sensés qui lorsqu'ils écoutent la parole, suivent ce qu'elle contient de meilleur, et soyez parmi ceux qu'Allah a fait l'éloge dans Son livre précis, lorsqu'Il dit : « Ceux qui prêtent l'oreille à la parole, puis suivent ce qu'elle contient de meilleur. Ce sont ceux-là qu'Allah a guidés et ce sont eux les doués d'intelligence. » (Les groupes, v.18).


Je demande à Allah qu'Il nous accorde un savoir utile, des œuvres agréées, et une bonne subsistance, Il est, certes, celui qui entend les invocations. Qu'Allah bénisse notre lecture du Coran précis, et nous lui demandons que ses versets et son sage rappel nous soient bénéfiques. J'ai prononcé ce discours et je demande à Allah qu'Il me pardonne tous les péchés ainsi que vous et tous les musulmans. Demandez-lui pardon et repentissez-vous, c'est Lui, Celui qui pardonne et qui est le Miséricordieux.

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 23:32

Shaykh Al-‘Uthaymîn



Question : Si une femme est parmi les gens du Paradis mais qu’elle ne s’est pas mariée en ce bas monde ou que son mari n’entre pas au paradis, qui aura-t-elle [pour mari au Paradis] ?

Réponse : La réponse à cette question est tirée de la globalité de la Parole d’Allah : « Nous somme vos alliés dans la vie présente et dans l’au-delà; et vous y aurez ce que vos âmes désireront et ce que vous réclamerez. Un lieu d’accueil de la part d’un [Seigneur] Pardonneur, Miséricordieux. » [Fussilat, v.31-32.] et de Sa Parole « Et il y aura là [pour eux] tout ce que les âmes désirent et ce qui réjouit les yeux, et vous y demeurerez éternellement » [Az-Zukhruf, v.71]. Si une femme est parmi les gens du Paradis et qu’elle ne s’est pas mariée ou que son mari n’est pas parmi les gens du Paradis, elle aura en entrant au Paradis un mari par les hommes qui ne se sont pas mariés. Ces derniers auront des épouses parmi les houris [les femmes du Paradis] mais aussi parmi les femmes de ce monde s’ils le veulent et que leur âme le désire. De même pour ce qui concerne la femme, si elle n’a pas d’époux ou que celui-ci n’entre pas au Paradis avec elle, elle pourra se marier si elle le veut, et elle aura nécessairement quelqu’un qu’elle désire, et ce d’après le sens global de ces versets. Je n’ai pas de preuve spécifique sur ce thème à ce moment précis, et la science est auprès d’Allah.

 

Question : Les hommes auront au Paradis des houris, mais qu’auront les femmes ?

Réponse : Allah dit à propos des délices du Paradis : « Nous somme vos alliés dans la vie présente et dans l’au-delà; et vous y aurez ce que vos âmes désireront et ce que vous réclamerez. Un lieu d’accueil de la part d’un [Seigneur] Pardonneur, Miséricordieux. » [Fussilat, v.31-32.] et de Sa Parole « Et il y aura là [pour eux] tout ce que les âmes désirent et ce qui réjouit les yeux, et vous y demeurerez éternellement » [Az-Zukhruf, v.71]. Et il est connu que le mariage est parmi les plus grandes choses que désirent les âmes, et cela se produira pour les gens du Paradis, hommes ou femmes. Ainsi, Allah mariera la femme à celui qui était son époux en ce monde, comme Allah dit : « Seigneur ! Fais-les entrer aux jardins éternels que Tu leur as promis, ainsi qu’aux vertueux parmi leurs ancêtres, leurs épouses et leurs descendants, car c’est Toi le Puissant, le Sage » [Ghâfir, v.8]


Question : Si une femme a eu deux époux en ce monde, avec lequel sera-t-elle [au Paradis] ? Et pourquoi Allah a-t-Il parlé d’épouses pour les hommes et pas d’époux pour les femmes ?

Réponse : Si une femme a eu deux époux en ce monde, elle choisira entre eux au Jour de la Résurrection pour le Paradis. Et si elle n’était pas mariée, Allah l’a mariera avec celui qui la réjouira au Paradis. Au Paradis, les délices ne sont pas réservés aux hommes, mais bien pour les hommes et les femmes, et parmi ces délices : le mariage.

Quant à ce qui est rappelé dans la question concernant le fait qu’Allah ait parlé de plusieurs houris pour les hommes, et qu’Il n’ait pas parlé de plusieurs époux pour les femmes. Nous disons : Allah a parlé de plusieurs épouses pour les hommes car ce sont eux qui demandent et désirent les femmes. Ainsi, Allah a parlé de plusieurs épouses pour les hommes au Paradis, mais pas de plusieurs époux pour les femmes. Mais cela ne veut pas dire qu’elles n’auront pas plusieurs époux, mais elles auront plusieurs époux parmi les fils d’Adam.

 

Source : Fatâwâ Al-Aqîdah, p.127-129.

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 23:29

Shaykh Ibn al 'Uthaymin

 

La femme dans ce monde ne sort pas des situations suivantes

 

 Elle mourra avant de se marier : DIEU -Puissant et Majestueux - la mariera au Paradis avec un homme de ce monde. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a en effet dit : "Il n'y a pas au Paradis de célibataire"

Rapporté par Mouslim et Ahmad

Le Shaykh Ibn al 'Uthaymin a dit : "Si elle ne s'est pas mariée dans ce monde, DIEU le Très-Haut la mariera avec l'homme qui lui plaira au Paradis. Le bonheur du Paradis n'est pas limité aux hommes, mais il concerne également les femmes, et le mariage est un aspects du bonheur.

 

Elle mourra après être répudiée et avant de pouvoir épouser un autre homme : Celle-ci, DIEU la mariera avec un homme parmi ceux de ce monde.

 

Elle était mariée, mais son époux n'est pas entré au Paradis : Celle-ci sera mariée par DIEU à un homme d'entre les gens de ce monde. D'ailleurs beaucoup de femmes qui seront au Paradis n'avaient pas d'époux dans ce monde.

 

Elle mourra après s'être mariée : Au Paradis, elle sera donnée à son époux qui l'a perdue.

 

Elle perdra son époux et elle vivra sans époux jusqu'à sa mort : " Elle sera son épouse au Paradis.

 

Elle perdra son époux et elle épousera après lui un autre homme : "Elle appartiendra au dernier de ses époux, en raison de ce qu'a dit le Prophète (صلى الله عليه و سلم) :"La femme est jointe au dernier de ses époux"

Hadith qualifié d'authentique par Al Albani

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 23:18

Shaikh 'Uthaymine




Question : J’ai une sœur et mon père l'a mariée à quelqu'un sans chercher à savoir son avis et sans que cela lui plaise. Elle a vingt et un ans et il a fait un faux témoignage pour le contrat de mariage (disant) que la fille est d'accord pour le mariage... Ainsi quel est le jugement ce contrat de mariage...?

 

Réponse : La réponse correcte est, à cet égard, qu’il n'est pas légal pour le père ou quelqu'un d'autre de contraindre la fille au mariage avec quelqu'un qu’elle ne désire pas, même s'il convient, parce que le messager (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « n'épousez pas la vierge avant d’avoir cherché sa permission. » Et ceci est général - personne n'en est exempté, pas (même) ses tuteurs. Il est rapporté dans le Sahih Muslim : « quant à la vierge, son père doit chercher son consentement... »

 

Shaikh Ibn Uthaymine dans Fatawal-Mar'a Vol. 1. P.47
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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 22:53

Allah le Trés Haut dit : "Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent". (S30 / V21)



Ce marié sans la permission des parents

 



Cheikh 'Abd Al 'Aziz Arrajihi



La femme peut-elle se marier sans la permission de ses parents ?




Réponse du Cheikh :


Non, la femme ne peut pas se marier d'elle-même, cela n'est pas permis, c'est à rejeter (mounkar) et ceci est de la fornication.


Comme cela est mentionné dans le hadith dans lequel


le Prophète   a dit :


"La femme ne peut marier une femme, et la femme ne peut se marier d'elle-même. C'est plutôt la fornicatrice qui se marie d'elle-même".


Et il a dit :


"Point de mariage si ce n'est en présence d'un tuteur et de deux témoins justes."



La présence d'un tuteur est obligatoire.



Nous la mettons en garde contre cela, le fait qu'elle se marie d'elle-même est à rejeter.

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 20:43

par Adam Islam, lundi 22 novembre 2010, 20:50

Les obstacles à la paix intérieure

 

La paix intérieure est un besoin universel. Il n’existe personne, sur cette terre, qui n’aspire pas à la paix intérieure. Il ne s’agit pas d’un phénomène moderne ; cette paix, chacun y a aspiré à travers les âges, indépendamment de sa couleur, ses croyances, sa religion, sa race, sa nationalité, son âge, son sexe, ses richesses ou l’avancement technologique de son peuple.

 

Les gens ont emprunté divers chemins pour tenter de trouver la paix intérieure : certains ont cru la trouver dans l’argent, dans les drogues, dans la musique ou la méditation, tandis que d’autres l’ont cherchée dans leur tendre moitié, dans leur carrière professionnelle ou à travers leurs enfants, etc.

Pourtant, chez la majorité des gens, cette quête est perpétuelle. De nos jours, on nous a amené à croire que l’avancement technologique et la modernisation peuvent nous apporter un confort physique à travers lequel la paix intérieure est possible.

 

Cependant, si nous considérons la nation la plus industrialisée et la plus avancée du monde, du point de vue technologique (les États-Unis), ce raisonnement ne tient pas la route. Les statistiques démontrent qu’aux États-Unis, près de 20 millions d’adultes souffrent chaque année de dépression. Et qu’est-ce que la dépression, si ce n’est une absence totale de paix intérieure ?

 

De plus, en l’an 2000, dans ce pays, le nombre de personnes mortes par suicide était deux fois plus élevé que le nombre de personnes mortes du sida. Mais les médias étant ce qu’ils sont, nous entendons plus parler des décès dus au sida que des gens qui se suicident. Par ailleurs, plus de personnes meurent par suicide que par homicide, aux États-Unis, qui ont pourtant un taux d’homicides déjà très élevé.

Donc, l’avancement technologique et la modernisation n’ont apporté ni la sérénité ni la paix intérieure. Au contraire, en dépit du confort que nous a apporté la modernisation, nous sommes encore plus éloignés de cette paix que ne l’étaient nos ancêtres.

 

Pour la plupart d’entre nous, la paix intérieure demeure une chose quasi insaisissable, difficilement atteignable.

 

Nous sommes nombreux à confondre les plaisirs de cette vie avec la paix intérieure ; nous tirons un plaisir de nombreuses choses, que ce soit de l’argent, des relations sexuelles ou de diverses activités quotidiennes. Mais ces plaisirs ne durent pas : ils viennent et ils partent. Oui, nous éprouvons certains plaisirs, de temps à autres, mais nous ne devons pas les confondre avec la paix intérieure. La véritable paix intérieure peut être définie comme un sentiment de stabilité et de contentement qui nous aide à passer au travers des difficultés et des épreuves qui se présentent à nous au cours de notre vie.

Nous devons comprendre que la paix absolue est une chose qui n’existera jamais en ce monde, car si nous nous fions à la définition du dictionnaire, la paix est l’absence de guerre ou de conflits civils ; n'a-t-il jamais existé une période de l’histoire dépourvue de tout conflit ? Il y a toujours une guerre ou un conflit civil en cours, en ce monde.

 

Si nous considérons la paix à un niveau national, alors nous pouvons la définir comme l’absence de désordre public et comme un sentiment général de sécurité ; mais nommez-moi un seul endroit, en ce monde, où l’on trouve cela. Si nous considérons la paix à un niveau social (famille, travail), alors la paix est l’absence de désaccords et de disputes ; mais un tel environnement existe-t-il ? Il existe bien certains endroits, en ce monde, que l’on peut considérer comme calmes, paisibles et tranquilles, certaines îles, par exemple, mais il s’agit d’une paix qui peut, à tout instant, être troublée par une tempête ou un ouragan qui viendra tout détruire.

 

Dieu dit, dans le Coran :

« Nous avons certes créé l’homme pour une vie de lutte. » (Coran 90:4)

C’est là la nature même de nos vies, qui sont faites de labeur et de luttes, de hauts et de bas, de moments difficiles et d’autres moins difficiles.

Nos vies sont ponctuées d’épreuves de toutes sortes, tel que Dieu l’affirme, dans le Coran :

« Et Nous vous éprouverons certainement par un peu de peur, de faim, de pertes de biens, de gens et de récoltes. Mais annonce la bonne nouvelle à ceux qui sont patients. » (Coran 2:155)

 

 

Pour passer au travers ces épreuves, au travers cette vie de labeur et de lutte, la patience est essentielle. Et cette patience ne peut se manifester que si nous possédons une véritable paix intérieure.

 

En dépit des épreuves, du labeur et des luttes quotidiennes, il nous est possible d’atteindre cette paix intérieure qui nous amènera à vivre en paix avec notre entourage, avec notre environnement et avec le monde dans lequel nous vivons.

Bien sûr, dans notre quête de paix intérieure, des obstacles se dresseront sur notre route. Nous devons donc identifier ces obstacles qui, dans nos vies, nous empêchent d’atteindre cette paix et développer une stratégie pour les éloigner de nous. Ces obstacles ne disparaîtront pas de nos vies simplement en le souhaitant très fort ; nous devons développer une stratégie par étapes pour nous en débarrasser. Comment ?

 

La première étape consiste à identifier ces obstacles. Nous devons être conscients de leur présence, car si nous n’arrivons pas à les identifier, nous ne pourrons, évidemment, les éloigner ni les faire disparaître.

 

La deuxième étape consiste à les reconnaître et à accepter leur présence. Par exemple, la colère est l’un des plus grands obstacles à la paix intérieure. Si une personne nourrit de la colère au fond d’elle-même et qu’elle finit par exploser, comment peut-elle posséder une paix intérieure dans ces circonstances ? C’est impossible. La personne doit donc être capable de reconnaître que cette colère, en elle, est un obstacle à la paix intérieure.

 

Cependant, si une personne affirme que « oui, je sais que c’est un obstacle ; mais moi, je ne me mets pas en colère », cette personne a un problème car elle n’a pas été en mesure de reconnaître cet obstacle et refuse d’admettre la réalité. Elle ne peut donc se débarrasser de cet obstacle.

 

Ces obstacles qui font partie de nos vies, nous pouvons les classer en diverses catégories : problèmes personnels, familiaux et financiers, pressions au travail et incertitudes spirituelles.

 

 

 

 

Savoir accepter le destin

 

Nous avons tant de problèmes et d’obstacles à affronter, dans nos vies, qu’ils sont comme des maladies. Si nous essayons de nous en occuper en les prenant un à la fois, nous n’en viendrons jamais à bout. Nous devons donc les identifier, les classer en diverses catégories et nous occuper de toute une catégorie à la fois plutôt que de tenter de nous occuper de chacun individuellement.

Nous devons être capables de distinguer les obstacles sur lesquels nous avons un contrôle de ceux qui échappent à notre contrôle. Bien que nous percevions ceux qui échappent à notre contrôle comme des obstacles, en réalité, ils ne le sont pas. Ces « obstacles » sont des choses que Dieu nous a destinées et que nous interprétons peut-être de façon erronée. Par exemple, une personne qui naît avec la peau noire dans un monde qui favorise largement les Blancs, ou qui naît pauvre dans un monde qui favorise les riches, ou encore qui a une petite taille, qui naît infirme ou qui naît avec tout problème physique qui peut être considéré comme un handicap.

 

 

Ce sont là des choses qui échappent totalement à notre contrôle. Nous n’avons pas choisi la famille dans laquelle nous sommes nés, nous n’avons pas choisi notre corps, nous n’avons pas participé à ces décisions. Même si nous considérons ces choses comme des obstacles, nous devons nous armer de patience et comprendre qu’au fond, elles ne sont pas vraiment des obstacles. Dieu dit dans le Coran :

« Mais il se peut que vous détestiez une chose alors qu’elle est bonne pour vous, et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle est mauvaise pour vous. Dieu sait, tandis que vous ne savez pas. » (Coran 2:216)

 

Il est possible, donc, que les obstacles qui échappent à notre contrôle nous déplaisent et que nous souhaitions les faire disparaître de notre vie. D’ailleurs, certaines personnes dépensent de folles sommes d’argent pour tenter d’y parvenir. Michael Jackson en est un bon exemple. Il est né avec la peau noire dans un monde qui favorise les Blancs ; pour tenter d’échapper à son sort, il a dépensé de grosses sommes d’argent en chirurgies esthétiques de toutes sortes avec pour seul résultat un désastre total.

 

La paix intérieure ne peut être atteinte que si nous arrivons à accepter et à endurer avec patience ces obstacles qui échappent à notre contrôle et à reconnaître qu’ils font partie du destin que Dieu a décidé pour nous.

 

Il faut comprendre que ce qui nous arrive malgré nous, Dieu y a mis quelque chose de bien, que nous arrivions ou non à en saisir l’aspect positif. Nous devons donc l’accepter.

 

Je me souviens d’un article, dans un journal, qu’accompagnait la photo d’un Égyptien qui souriait. Il arborait un très large sourire ; ses bras étaient écartés et ses pouces tournés vers le haut ; son père l’embrassait sur une joue, tandis que sa sœur l’embrassait sur l’autre.

 

Sous la photo, il y avait une légende. Cet homme avait failli embarquer sur un vol de Gulf Air, la veille, qui assurait la liaison entre Le Caire et Bahreïn. Il s’était précipité à l’aéroport pour ne pas rater son vol, mais n’avait pu monter à bord, car selon les autorités, il manquait un cachet sur son passeport (au Caire, on exige souvent de nombreux cachets sur un même document). Comme il était enseignant à Bahreïn et que ce vol était le dernier de la journée à assurer la liaison entre les deux villes, il craignait, s’il le ratait, ne pouvoir justifier son absence et perdre son emploi. Alors il insista beaucoup pour qu’on le laisse monter à bord, allant même jusqu’à faire une véritable scène, mais en vain ; on ne le laissa pas monter et l’avion partit sans lui. Il retourna chez lui (au Caire) désespéré, convaincu qu’il serait renvoyé dès le lendemain. Sa famille le consola du mieux qu’elle put et lui dit de ne pas s’en faire. Le lendemain, il apprit, aux nouvelles, que l’avion à bord duquel il avait tant voulu monter s’était écrasé et qu’il n’y avait aucun survivant. Et voilà pourquoi, sur cette photo, il était dans une telle extase : la veille, le fait de ne pas arriver à monter à bord avait été pour lui une véritable tragédie et il avait eu le sentiment que sa carrière était finie. Et maintenant, il comprenait qu’il l’avait échappé belle.

Ce sont là des signes clairs, et l’on retrouve des signes similaires dans l’histoire de Moïse et Al-Khadir (que nous retrouvons dans la sourate Al-Kahf (la Caverne)). Lorsqu'Al-Khadir fit un trou dans le bateau de ces gens qui avaient été assez gentils pour les prendre à leur bord, Moïse et lui, afin de les aider à traverser la rivière, Moïse demanda à Al-Khadir pourquoi il avait fait cela ?

 

Lorsque les propriétaires du bateau virent le trou qui avait été fait, ils se demandèrent qui l’avait fait et se dirent que c’était un acte particulièrement méchant. Peu de temps après, le roi vint au bord de la rivière et réquisitionna tous les bateaux qui s’y trouvaient, sauf celui qui était troué. Alors les propriétaires du bateau louèrent Dieu d’avoir fait en sorte que leur bateau soit troué, ce qui l’empêcha d’être pris par le roi.1

 

Il existe également d’autres choses que nous percevons comme des obstacles dans nos vies. Ce sont ces choses que nous n’arrivons pas à expliquer, lorsqu’elles se produisent. Pour certains, la frustration ressentie face à cette incompréhension peut même les amener jusqu’au rejet de la foi. Quand on écoute parler l’athée, qui a rejeté Dieu, on réalise vite qu’il ne possède aucune paix intérieure. Pourquoi est-il devenu athée ? Il n’est pas normal de ne pas croire en Dieu et il est tout naturel d’y croire, car c’est Lui qui nous a créés, avec une inclination naturelle à croire en Lui.

 

Dieu dit dans le Coran :

« Dirige tout ton être, exclusivement vers la religion, selon la nature innée dont Dieu a pourvu les hommes à leur création. Ce que Dieu a créé ne saurait être modifié. Telle est la religion droite, mais la plupart des hommes ne savent pas. » (Coran 30:30)2

 

Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

« Chaque enfant naît avec une saine nature (c.a.d. il naît soumis à Dieu avec une inclination naturelle à croire en Lui)... » (Sahih Al-Boukhari, Sahih Mouslim)

 

Telle est la nature véritable de l’être humain ; mais la personne qui devient athée sans que personne ne lui ait parlé d’athéisme dans son enfance ou sa jeunesse le devient souvent suite à un traumatisme ou une tragédie qu’elle n’est pas parvenue à expliquer.

 

Par exemple, un athée peut raconter qu’il avait une tante qu’il aimait beaucoup, qui était une très bonne personne aimée de tous. Puis, un jour, alors qu’elle traversait la rue, une voiture sortie de nulle part la frappa et elle en mourut. Pourquoi cet accident lui est-il arrivé à elle plutôt qu’à n’importe qui d’autre ? Pourquoi ? La personne ne trouve aucune explication. Ou encore, un athée peut raconter avoir perdu un enfant en bas âge et demander pourquoi c’est arrivé à son enfant et pas à celui d’un autre. Pourquoi mon enfant est-il mort ? Encore une fois, il ne trouve aucune explication. Et c’est suite à ce genre de tragédies que la personne vient à penser que Dieu ne peut exister, car Il ne permettrait pas que de telles choses se produisent…

 

 

 

La patience et les objectifs de la vie

 

Revenons sur l’histoire de Moïse.(Allah a parler de cette histoire dans sourate la caravane Alkahf) Après avoir traversé la rivière, ils croisèrent un homme pieux, qu'il tua de façon volontaire. Moïse demanda à l'homme pieux pourquoi il avait fait une telle chose. Cet enfant était innocent et lui l’avait tué,l'homme pieux expliqua à Moïse que les parents de cet enfant étaient des gens pieux et que si l’enfant venait à grandir (et Dieu le savait), il aurait fini par être si terrible et serait devenu une telle calamité, pour ses parents, que ceux-ci en auraient perdu la foi. Alors Dieu ordonna la mort de cet enfant.

Bien sûr, les parents eurent du chagrin en trouvant leur enfant mort. Cependant, Dieu le remplaça par un autre enfant qui fut, celui-là, vertueux et bon envers eux. Dans leur cœur, la peine d’avoir perdu leur premier enfant demeura ; mais au Jour du Jugement, lorsqu’ils se tiendront devant Dieu et qu’Il leur révélera la raison de la mort de leur premier enfant, ils comprendront alors et Le loueront.

Telle est la nature de nos vies. Certaines choses arrivent, qui nous apparaissent comme négatives, et nous les voyons comme des obstacles à notre paix intérieure parce que nous ne les comprenons pas ou ne saisissons pas la raison pour laquelle elles nous sont arrivées à nous. Mais nous devons apprendre à les accepter et à ne pas les ressasser sans arrêt. En effet, ces choses viennent de Dieu et nous devons croire qu’au bout du compte, il y a du bon en elles, que nous soyons en mesure de le voir ou non. Puis, sans trop nous attarder à elles, nous devons nous tourner vers ces choses sur lesquelles nous avons un contrôle et que nous pouvons changer. Nous devons d’abord les identifier, puis passer à l’étape suivante, qui consiste à faire disparaître ces obstacles en utilisant diverses solutions. Pour faire disparaître ces obstacles, nous devons surtout nous concentrer sur les modifications que nous pouvons apporter en nous-mêmes, car Dieu dit dans le Coran :

« En vérité, tant que les gens ne changent pas ce qui se trouve dans leur cœur, Dieu ne modifie en rien leur condition. » (Coran 13:11)

Voilà un domaine sur lequel nous avons un contrôle. Nous pouvons aussi développer notre patience, même si nous avons tendance à croire, en général, que certaines personnes naissent avec une disposition à la patience et d’autres pas.

 

« Un homme vint voir le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) et lui demanda ce qu’il devait faire pour pouvoir entrer au Paradis. Le Prophète lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » (Sahih al-Boukhari)

Cet homme était connu pour se mettre facilement en colère, alors le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) lui fit comprendre qu’il devait faire des efforts pour modifier son comportement colérique. Donc, modifier son comportement et améliorer son caractère sont des choses possibles.

 

Dans un autre hadith, le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

« Quiconque désire vraiment devenir patient, Dieu lui donnera de la patience. » (Sahih al-Boukhari)

 

Cela signifie que même si certains individus semblent nés plus patients que d’autres, il ne nous est pas impossible de développer notre patience.

 

Il est intéressant de noter qu’en psychologie et en psychiatrie occidentales, on nous disait, il n’y a encore pas si longtemps, de ne pas réprimer notre colère mais de l’exprimer, car si nous retenions tout à l’intérieur, nous risquions d’exploser, alors il était préférable de déballer ce que nous avions sur le cœur.

 

Plus tard, ils ont découvert que lorsque les gens laissent libre cours à leur colère, de petits vaisseaux sanguins éclatent dans leur cerveau, à cause de la pression. Ils ont ainsi compris que la colère pouvait être dangereuse, et même fatale, dans certains cas. Alors maintenant, ils ont changé d’avis et recommandent de ne pas tout exprimer et d’éviter les emportements violents.

 

Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) nous a encouragés à faire preuve de patience ; il est donc recommandé de faire preuve de patience en toutes circonstances. Et même si nous bouillons à l’intérieur, il vaut toujours mieux se montrer patients devant les autres, non pas par hypocrisie, mais pour nous y exercer et la développer, petit à petit. Si nous affichons une patience de façon constante, cette image extérieure que nous projetons finira par se refléter intérieurement et nous finirons par devenir patients pour de bon. C’est non seulement possible, mais le hadith cité plus haut le confirme.

 

Il est bon de considérer comment les choses matérielles, dans nos vies, jouent un rôle majeur dans le développement de notre patience.

 

Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) nous a conseillés sur la façon d’aborder cette réalité en ces termes :

« Ne regardez pas [i.e. ne vous comparez pas à] ceux au-dessus de vous, qui sont plus riches que vous ; regardez plutôt ceux qui sont au-dessous de vous, ceux qui sont plus pauvres que vous. »

Peu importe dans quelle situation on se trouve, il y aura toujours plus malheureux que nous. C’est donc de cette façon que nous devons aborder notre situation matérielle en cette vie. De nos jours, nous accordons de plus en plus d’importance aux choses matérielles, jusqu’à être obsédés par elles. Amasser le plus de biens possibles, en cette vie, semble être le but que s’est donné chacun d’entre nous et vers lequel nous canalisons toutes nos énergies. Mais le fait d’assurer notre subsistance ne devrait pas prendre le dessus sur notre paix intérieure ni l’affecter de façon négative.

 

Nous devons cesser de toujours considérer ceux qui sont plus riches que nous, sinon nous ne serons jamais satisfaits de ce que nous avons. Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

« Si vous donnez au fils d’Adam une vallée remplie d’or, il en voudra une deuxième ! » (sahih Mouslim)

 

On dit souvent que l’herbe semble plus verte chez son voisin ; et plus une personne possède de biens, plus elle en veut. Nous ne serons jamais satisfaits de notre situation matérielle si nous considérons l’acquisition des biens comme un but en soi. En considérant ceux qui possèdent moins que nous, nous serons plus reconnaissants envers Dieu pour les bienfaits dont Il nous comble.

 

Il y a un autre hadith du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) qui nous aide à mettre en perspective notre situation matérielle. Le Prophète a établi ce principe, pour les croyants, il y a de cela 1400 ans :

« Quiconque fait de ce monde son seul objectif, Dieu compliquera ses affaires, lui fera voir la pauvreté et il n’obtiendra rien de ce monde, à l’exception de ce que Dieu a déjà écrit pour lui. » (Ibn Maajah, Ibn Hibbaan)

 

Donc si une personne fait de ce monde son seul objectif, elle perdra vite la tête et ne saura plus dans quelle direction se tourner. Dieu lui fera voir la pauvreté, car peu importe le montant d’argent qu’elle possédera, elle aura toujours l’impression d’être pauvre. Chaque fois que quelqu’un se montrera gentil avec elle ou lui sourira, elle s’imaginera qu’il ne le fait que parce qu’il convoite son argent. Elle ne fera confiance à personne et ne sera jamais heureuse.

 

Lors d’un krach boursier, vous entendez presque toujours parler de gens qui se suicident après avoir tout perdu. Un homme qui avait, par exemple, 8 millions d'euros et qui en perd 5 se retrouve avec 3 millions, s’imagine que sa vie est finie. Il sent qu’il a perdu sa raison de vivre, car il s’imagine plus pauvre que jamais.

 

 

 

 

 

La paix intérieure passe par la soumission à Dieu

 

Nous devons garder à l’esprit que nul n’obtiendra de ce monde plus que ce que Dieu a déjà écrit pour lui. Même si elle déploie des trésors d’énergie et d’imagination, qu’elle reste éveillée jusqu’aux petites heures du matin et qu’elle devient un véritable bourreau de travail, une personne n’obtiendra que ce que Dieu a destiné pour elle. Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

« Quiconque fait de l’au-delà son objectif ultime, Dieu lui facilite ses affaires, lui accorde la richesse du cœur [i.e. la foi] et les choses de ce monde viendront à lui en toute soumission. » (Ibn Maajah, Ibn Hibbaan)

 

Une telle personne acquiert une véritable richesse dans son cœur. La richesse, ce n’est pas de posséder des biens en abondance ; c’est de posséder un grand cœur. Et qu’est-ce qu’un grand cœur ? C’est un cœur qui sait se satisfaire de ce qui lui a été destiné, et c’est de cela que découle la paix intérieure. Ce contentement n’est possible que par la soumission à Dieu ; c’est ce qui s’appelle l’islam ("soumission" en arabe).

 

La paix intérieure, c’est accepter l’islam dans notre cœur et vivre notre vie sur la base de ses principes. Lorsque Dieu enrichit le cœur d’une personne, les choses de ce monde viennent à elle en toute soumission et en toute humilité. Une telle personne n’aura pas à courir après ces choses, pas plus qu’elle n’en aura envie.

 

Telle est la promesse du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) à ceux qui savent mettre leurs priorités aux bonnes places et qui font de l’au-delà leur priorité première. Si c’est le Paradis que nous voulons, alors ce désir doit se manifester dans notre vie quotidienne, constituer notre objectif principal, qui passe avant tous les autres.

 

Comment déterminer si l’au-delà est vraiment notre objectif principal ? Et bien si, lorsque nous discutons avec les gens, nos seuls sujets de conversation sont les derniers modèles de voitures, l’immobilier, les voyages, les vacances et l’argent, bref, si la majeure partie de notre conversation porte sur les choses d’ici-bas ou, pire encore, si elle est constituée de racontars et de médisance, cela signifie que l’au-delà est loin d’être notre première priorité.  Car si c’était le cas, cela se refléterait dans nos conversations. Ce dont nous parlons le plus souvent est un bon point de référence pour nous juger nous-mêmes. Nous devons donc nous arrêter et nous poser clairement la question : « Quels sont les sujets dont je parle le plus souvent ? »

 

 

Si nous découvrons que notre priorité semble être la vie d’ici-bas, alors nous devons faire un examen de conscience et remettre les vraies priorités devant toutes les autres, c’est-à-dire l’au-delà et le Paradis avant la vie d’ici-bas et les biens matériels. C’est de cette façon que nous atteindrons la véritable paix intérieure. Dans le Coran, Dieu nous rappelle un moyen simple d’atteindre la paix intérieure :

« N’est-ce point par l’évocation de Dieu que se tranquillisent les cœurs ? » (Coran 13:28)

 

C’est donc par l’évocation de Dieu que le cœur trouve la tranquillité. Voilà ce qu’est la paix intérieure. L’évocation de Dieu passe par toutes les actions que nous faisons, en tant que musulmans. L’islam, c’est vivre sa vie en ayant constamment Dieu à l’esprit. Dieu dit également :

« Adore-Moi donc et accomplis la prière pour M’avoir présent à l'esprit. » (Coran 20:14)

Tout ce que nous faisons, en islam, nous rappelle Dieu à chaque instant. Dieu dit :

« Dis : « En vérité, mes prières, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Dieu, Seigneur des mondes. » (Coran 6:162)

 

Telle est donc la façon d’atteindre la paix intérieure et d’avoir Dieu constamment à l’esprit, quoi que nous fassions.

Ce fait de se rappeler constamment de Dieu (dhikr) ne consiste pas, comme certains semblent le croire, à s’asseoir dans un coin d’une pièce sombre et répéter « Allah, Allah, Allah... », des heures durant. Ce n’est pas de cette façon que l’on développe une conscience de Dieu. Si vous vous appelez Mohammed et qu’une personne vient vous voir et ne cesse de répéter « Mohammed, Mohammed, Mohammed... », vous vous demanderez ce qui ne va pas avec elle. Vous vous demanderez si elle veut quelque chose ou si elle a besoin de quelque chose. Sinon, pourquoi répéter ainsi votre nom sans rien dire d’autre ?

 

Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) n’a jamais invoqué Dieu de cette manière et aucun hadith ne rapporte une telle action de sa part. Certains croient que nous devons invoquer Dieu en dansant et en tournant sur nous-mêmes ou en nous balançant de gauche à droite ou d’avant en arrière. Mais encore une fois, le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) n’a jamais invoqué Dieu de cette manière et pourtant, c’est son exemple que nous devons suivre en matière d’adoration.

 

Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) se rappelait Dieu dans toutes les actions de sa vie quotidienne. Il avait une constante conscience de Dieu et agissait à chaque instant en fonction de Lui, dans ses prières, dans son adoration, dans son quotidien et jusque dans ses pensées.

 

Bref, la paix intérieure passe par le fait de reconnaître les problèmes, dans nos vies, qui constituent des obstacles à cette paix, comprendre que cette paix ne viendra que si nous apprenons à composer avec certains de ces obstacles et si nous arrivons à faire disparaître ceux sur lesquels nous avons un certain contrôle.

 

Si nous faisons des efforts pour changer nos habitudes, notre comportement et notre perspective sur ce qui nous entoure, Dieu apportera des changements positifs à notre vie et nous donnera les moyens de composer avec le monde qui nous entoure. Et même si le monde qui nous entoure est agité, Dieu nous donnera les moyens de vivre en paix avec lui.

 

Quoi qu’il nous arrive, nous savons que cela relève du destin de Dieu, des épreuves qu’Il choisit de mettre sur notre chemin et qu’au bout du compte, c’est pour notre bien que ces choses arrivent, car il y a toujours du bon en elles. Dieu nous a créés et Il a créé ce monde comme moyen, pour nous, d’atteindre le Paradis. Les épreuves de cette vie sont donc là pour nous aider à grandir spirituellement. Si nous arrivons à accepter cela et à accueillir Dieu dans notre cœur, alors nous connaîtrons la véritable paix intérieure.

 

 

 

Publié par : Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)

 

_________________

 

 

1 Ce roi était un despote et était connu pour saisir les bateaux de son peuple.  Mais les gens à qui appartenait le bateau qu'Al-Khadir troua étaient pauvres et leur bateau leur servait à gagner leur vie.  C’est pourquoi Al-Khadir voulu le faire paraître défectueux afin que le roi ne le saisisse pas.

2 Ce verset a été ajouté au présent article par la personne qui a procédé à la transcription

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 20:42

1. la cause et le remède  de la désobéissance de la femme ?

 

 Cheikh al ‘Otheïmine –Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit:   « La base de la désobéissance c’est la fierté. Une femme désobéissante, c’est une femme qui est fière et orgueilleuse vis à vis de son mari et qui aime le contredire et lui désobéir. Et Allah a donné le remède pour la désobéissance de la femme, lorsqu’Il a dit :

 

Traduction relative et approchée : « Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits [...]. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand ! » S4 V34

... Exhortez-les ... 

…Cela signifie qu’il faut les rappeler au livre d’Allah, et plus particulièrement aux versets qui expliquent les devoirs de l’épouse. Il faut également les rappeler à la Sounnah du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- et plus particulièrement aux Hadîths qui exposent les droits du mari sur sa femme et le péché qu’elles commettent en désobéissant…

...Eloignez-vous d’elles dans leurs lits … 

…Certains savants ont dit que le but du mot « Éloigner », c’est le fait de quitter l’acte sexuel de telle sorte que le mari soit dans le même lit que sa femme mais sans avoir de rapports avec elle. Mais cet éloignement doit suivre un comportement particulier car Allah précise que l’éloignement est dans le lit. En fait cet éloignement n’a pas à être apparent excepté au moment de l’intimité des époux. Par conséquent, l’éloignement n’a pas à se faire devant les enfants, chose qui pourrait les perturber ; ni même devant les étrangers, chose qui pourrait humilier la femme et la pousser à être encore plus désobéissante. Remédier à la désobéissance de la femme ne doit pas conduire à son humiliation ni même à déstabiliser les enfants. Mais il se peut que cette étape n’apporte pas non plus de changement et alors Allah a dit … »[1]

 

2.   Comment se comporter avec les femmes désobéissantes ?

 

  Mou‘awiya ibn Hayra dit : «Un homme dit : Ô messager d’Allah ! Quel est le devoir de l’un d’entre nous envers sa femme » Il dit : « De la nourrir lorsque tu te nourris, de la vêtir lorsque tu te vêtis, de ne pas frapper le visage, et ne pas critiquer son visage, et que tu ne t’éloignes d’elle que dans le foyer »[4]

 D’après Iyas ibn ‘Abdillah ibn abi Dhoubab, le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : « Ne frappez pas les servantes d’Allah ». [...] Et le Messager d’Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : « De nombreuses femmes se sont plaintes de leurs maris auprès des femmes de Mouhammad , et ce ne sont pas ceux-là ( les maris ) les meilleurs d’entre vous » [5]

 ‘Abdoullâh ibn Zam‘a a entendu le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- dire :« L’un d’entre vous s’emporterait-il et fouetterait-il sa femme comme une esclave alors qu’à la fin de la journée il a des rapports avec elle » [6] 

 En somme, Allah a délimité ses représailles -qui ne l’oublions pas sont en fait des remèdes à la désobéissance de la femme-. Effectivement, dès lors que le but réel est atteint, toutes représailles deviennent alors démesurées. 

... si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles...

Ibn Kathira dit au sujet de ce verset que si la femme obéit à tout ce que le mari veut d’elle dans ce que lui a permis Allah, alors il n’a plus de raison contre elle après ceci. Il ne doit pas la frapper ou l’isoler. Et il ne doit lui faire par la suite aucun reproche…

... car Allah est certes, Haut et Grand !

…Ceci est une menace aux hommes qui chercheraient la petite bête sans raison. Allah le Très Haut, le Plus Grand est dans ce cas-là L’Allié des femmes et Il se vengera de tous ceux qui les oppriment et qui leur cherchent la petite bête. »[7] 

 

3. De l’obéissance à la patience

 

Nous avons demandé à Cheikh Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i -Qu’Allah lui fasse miséricorde- : « Une sœur dont le mari oblige à servir quotidiennement sa  mère (la mère du mari) alors que cette dernière opprime la soeur et est la cause de nombreux problèmes entre les deux époux, et la soeur en question ne parvient plus à supporter cette situation, que doit-elle donc faire et qu’Allah vous récompense de la meilleure façon ? »

  Sa réponse fut la suivante : « Louange à Allah par des louanges abondantes, bonnes, bénies, comme l’aime notre Seigneur et en est satisfait, et je témoigne qu’il n’y a de vraie divinité qu’Allah, nul associé à Lui, et je témoigne que Mouhammad est Son serviteur et messager. Sur ce, qu’Allah vous récompense pour ce que vous faites comme Da’wa et comme jalousie que vous éprouvez pour l’Islam, et qu’Allah bénisse vos efforts et qu’Allah fasse que vous soyez bénéfiques à l’islam et aux musulmans.

 Quant à l’obligation proprement dite, cette femme n’est pas obligée de servir sa belle-mère d’autant plus si celle-ci se comporte mal avec elle, mais je lui conseille de patienter plus, et plus, et plus encore que ce qu’elle n’a pu déjà patienter, car Allah a dit :

 

Traduction relative et approchée : « Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et dans la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression »S5 V2

 D’autant plus que cela pourrait entraîner la séparation et la discorde entre les époux, donc je lui conseille, et ce bien entendu en tant que conseil et non en tant qu’obligation, de patienter avec elle et qu’elles s’entraident et qu’elle la serve en fonction de ses capacités mais quant à l’obligation , non cela ne lui est pas obligatoire.

La femme doit  se charger des tâches dont elle est capable, dans le foyer. Un jour Fatima vint se plaindre car elle ne trouvait pas le repos à cause des tâches [8], et le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ne lui a pas dit : « Ceci ne t’es pas obligatoire », ce qu’il faudrait donc faire et ce que nous lui conseillons c’est de patienter et de s’entraider avec son mari et c’est à Allah que nous implorons l’aide » 9

 Nous avons demandé aussi : « Jusqu’où la femme doit-elle obéir  à son mari ? »

Sa réponse fut la suivante : « Quant à l’obligation c’est dans ce qu’Allah lui a ordonné: - Lorsqu’il la convoite au lit. - Et de même s’il est pauvre, elle doit patienter avec lui tant qu’elle le peut. Mais la question est bien plus vaste que l’obligation, en effet, bien plus que l’obligation ! Et, nous lui conseillons de patienter avec son mari, dans le meilleur et le pire et qu’elle ne lui fasse pas supporter ce qu’il n’est pas en mesure de supporter, et ne lui demande pas d’acheter toutes les dernières modes, si elle voit une voiture elle lui demande d’acheter la même, de même au niveau des vêtements elle recherche les derniers modèles. Elle doit aussi patienter avec lui et bien se comporter avec lui et élever ses enfants et laver ses vêtements, l’aider dans le bien, s’appliquer à lui faire à manger si elle le peut et vous  êtes -si Allah le veut- des demandeurs de science, hommes et femmes, la femme peut ne pas avoir le temps de remplir ses devoirs et l’homme se doit de patienter et il se peut que l’homme ne puisse pas remplir ses devoirs et elle se devra de patienter et c’est à Allah que nous implorons l’aide. » [9] 

 

4.le remède à l’indifférence du mari 

 

 Allah a dit :

 

Traduction relative et approchée : « Et si une femme craint de son mari abandon ou indifférence, alors nul grief pour les deux s’ils se réconcilient par un compromis quelconque, et la réconciliation est meilleure, puisque les âmes sont portées à l’avarice. Mais si vous agissez en bien et vous êtes pieux... Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites » S4 V128

...Et si une femme craint de son mari abandon ou indifférence, alors nul grief pour les deux s’ils se réconcilient par un compromis quelconque...

Cheikh as-Sa’di a dit : « Cela signifie qu’elle craint que son mari s’écarte d’elle, qu’il ne soit plus attiré par elle et qu’il soit repoussé par elle ; alors le meilleur dans ce cas c’est de se réconcilier par un compromis quelconque. C’est-à-dire que la femme abandonne certains de ses droits qui incombent à son mari afin de rester avec son mari. Et ceci soit en diminuant ce qui lui est dû dans les subsistances ou dans les vêtements ou dans l’habitation ou dans le partage des nuits tel que abandonner son droit au rapport ou céder son tour à l’une de ses coépouses. »

Et ce verset fut révélé comme le rapporta abou Dawoud dans un Hadith de Hicham ibn ‘Ourwa d’après son père, à cet effet : ‘Aïcha -qu’Allah l’agrée- dit : « [...] et Sawda bint Zam‘a dit, lorsqu’elle fut âgée et qu’elle craignit que le Messager d’Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ne la quitte : « Ô Messager d’Allah, mon jour est pour ‘Aïcha. » Et il accepta cela d’elle. Elle dit : c’est pour son cas et les cas similaires qu’Allah révéla [ce verset] ».

... et la réconciliation est meilleure...

Puis il poursuit : « Si les deux époux se sont mis d’accord sur cette situation, alors il n’y a pas de péché ni de mal pour eux, ni pour l’épouse ni pour l’époux. De là, il est permis au mari de rester avec sa femme dans la situation décrite précédemment. Et ceci est meilleur que la séparation, c’est pour cela qu’Allah a dit : « Et la réconciliation est meilleure ». [10]

On tire une généralité à partir de cette expression et de son sens, c’est que la réconciliation entre deux personnes, entre lesquelles il y a des droits ou entre lesquelles il y a des litiges, est meilleure que l’acharnement de chacun dans la recherche de son droit. Dans la mesure où cette attitude implique la réconciliation, le maintien de la concorde, et l’indulgence.

Et ceci est permis dans l’ensemble des choses, sauf dans le cas où un illicite est rendu licite ou bien où un licite est rendu illicite. Alors ceci n’est pas une réconciliation mais plutôt une injustice. Et saches que chaque règle n’est parachevée et n’est parfaite que par la présence de ses exigences et par le bannissement de ses empêchements.

Allah a évoqué ce qui est nécessaire pour la réconciliation, et Il a attiré l’attention sur le fait que c’était meilleur. Et le meilleur, toute personne qui œuvre, le recherche et est attiré vers lui. Par cet ordre d’Allah et par Son incitation au bien, le croyant ne peut qu’augmenter sa recherche et sa motivation vers le bien…

... puisque les âmes sont portées à l’avarice...

…Allah a ensuite indiqué l’empêchement de la réconciliation par cette parole. Les âmes sont façonnées sur l’avarice et ceci est l’absence de motivation pour être généreux envers les autres et l’avidité pour le droit qui lui est dû. Donc les âmes sont façonnées sur cette nature. Cela signifie qu’il convient d’arracher cette nature ignoble de nos âmes et de la remplacer par son contraire qui est la générosité, la bienveillance. Et cette bienveillance se définit par le fait que tu sois généreux dans tes devoirs et que tu te contentes dans tes droits. Et lorsque l’individu réussit à atteindre ce bon caractère, alors à ce moment, il lui sera facile de se réconcilier lors d’une dispute. Contrairement à celui qui ne fait pas d’effort pour faire disparaître cette avarice, alors celui-là, il lui sera difficile de se réconcilier. Alors que dire si la personne face à lui est comme lui ?!…

... mais si vous agissez en bien...

…C’est-à-dire que vous vous améliorez dans l’adoration du Créateur de telle sorte que le serviteur adore son seigneur comme s’il Le voyait, car s’il ne Le voit pas, Lui Il le voit. Ce verset implique aussi que le serviteur agisse en bien envers les créatures ; par tous les chemins de bien, en leur faisant profiter de son argent, de sa science ou bien de son rang …

 ...et vous êtes pieux... Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.

…Si vous êtes pieux, et ceci en faisant l’ensemble des obligations et en délaissant l’ensemble des interdictions, alors Allah certes est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. » [11] 

A ce stade-là, l’indifférence du mari reste un problème à régler entre les époux uniquement.

 

5. du désaccord à l’arbitrage !

 

  Mais si le problème s’aggrave, et qu’il y a une crainte de séparation, alors Allah a dit :

 

Traduction relative et approchée : « Si vous craignez le désaccord entre les deux époux, envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l’entente entre eux. Allah est certes Omniscient et Parfaitement Connaisseur » S4 V35

... Si vous craignez le désaccord entre les deux époux...

Cheikh as-Sa’di a dit : « C’est-à-dire que vous craignez l’éloignement des deux époux et l’évitement à tel point que chacun d’entre eux soit de son coté…

.. envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle...

…Ce sont en fait deux hommes responsables, musulmans, justes, sensés, qui connaissent la situation entre les deux époux et qui connaissent les règles de la réconciliation et de la séparation. Ils doivent être conscients de l’importance de la famille musulmane dans la  communauté. Ils doivent se rendre compte qu’ils tentent de réconcilier les deux piliers de la famille musulmane, avoir pitié des enfants qui sont en jeu, tout comme ils sont dépositaires des secrets de chacun (c’est pourquoi Allah dit « de sa famille à lui et de sa famille à elle », car dans ce cas ce sont des personnes qui sont le moins susceptibles de répandre ces secrets).Et ceci est ce qu’on tire de l’expression «  arbitre » ; car un arbitre ne peut réconcilier sans qu’il ait les caractéristiques que l’on vient de citer. Donc ces deux personnes considèrent ce que chaque époux reproche à l’autre. Puis chacun d’entre eux impose ce qui est obligatoire. Si aucun d’entre eux ne peut le faire, alors ils se contentent de la satisfaction de l’autre époux par rapport à la subsistance et au comportement. Tant que la réconciliation est possible, ils ne s’en écartent pas. Si la situation arrive jusque l’impossibilité de réconciliation, et qu’ils voient que la séparation est meilleure, alors ils les séparent. Dans ce cas, le consentement des époux n’est pas une condition. Ce qui le prouve, c’est qu’Allah a nommé ces deux personnes « arbitres » et l’arbitre donne une sentence même si les concernés n’en sont pas satisfaits…

... si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l’entente entre eux. Allah est, certes Omniscient et Parfaitement Connaisseur. 

…Cette entente sera établie grâce à un heureux conseil et des paroles qui attirent les cœurs et qui rapprochent les deux parties. »[12] 

 

6. exhortation pour le couple

 

 Nous avons demandez à Cheikh Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i -Qu’Allah lui fasse miséricorde- :« Avez-vous des conseils à donner aux époux sachant que les problèmes conjugaux et le divorce sont devenus banalité chez ceux qui se revendiquent de la sounnah, au point que cela tourne à l’anarchie ».  

Sa réponse fut la suivante : « Ce que nous recommandons aux époux c’est de s’entraider dans le bien et la piété et je leur conseille également d’adopter un bon comportement des deux côtés, le chaytan cherche à séparer la femme de son mari, jusqu’à ce que dans certains Hadiths authentiques : « Chaytan envoie ses enfants pour semer la discorde entre les gens et l’un d’entre eux dit: « Je ne l’ai pas  lâché jusqu’à ce qu’il se sépare de sa femme » Et chaytan lui dit : « Toi tu es valeureux », Et dans d’autres versions : « Jusqu’à ce qu’il le tue et de lui dire:  « Toi, tu es valeureux » 

L’homme doit bien se conduire avec sa femme comme vous avez pu l’entendre dans les Hadiths « Comportez-vous bien avec les femmes » c’est-à-dire comme avec des captives. Et Allah a dit dans Son livre:

 

Traduction relative et rapprochée: « … Et n’oubliez pas votre faveur mutuelle… » S2 V237 

Et la femme est faible; Le messager -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- disait à son armée alors qu’il chantait aux chameaux pour qu’ils avancent rapidement : « Doucement avec les perles ! » C’est-à-dire les femmes sur les chameaux, qui pourraient tomber à cause de la vitesse, donc la femme est comme une lampe[ou une bouteille (en verre)] on se doit de bien se comporter avec elle. Allah a dit :

 

Traduction relative et rapprochée: « Et parmi Ses signes, Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous cohabitiez avec elles, et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté » S30 V21 

«... Pour que vous cohabitiez avec elles... »: c’est-à-dire qu’il trouve le réconfort auprès d’elle.

 La femme également doit craindre Allah à travers son mari, il va au travail et travaille toute la journée, il ne doit pas retrouver à la maison une femme qui lui demande de se justifier pour toute chose aussi minime soit-elle, mais elle doit être la meilleur aide pour lui, comme le fut Khadija alors que le prophète vint la voir effrayé, car il avait vu Gibril qui l’avait serré et il a eut peur que ce ne soit un chaytan ou autre chose, elle dit: 

«  Non par Allah ! Allah ne t’abandonnera pas. Tu gardes les liens de parenté, et tu donnes aux nécessiteux »

 Donc la femme doit craindre Allah à travers son mari et patienter avec lui, elle doit patienter avec lui, et après peu ils auront des enfants et ils seront préoccupés par leurs enfants, mais si le musulman le Sounni, se marie, divorce, se marie, divorce, et bien cela fera fuir beaucoup de femmes de la Sounnah. Il faut comme l’a dit Allah -'Azza wa jal- c’est Lui qui a uni les époux, il faut qu’ils se préoccupent de l’adoration, de la science, et c’est à Allah que nous implorons l’aide. »  

 

7.les biens de la femme et la permission du mari

 

 Cheikh al Albany –Qu’Allah lui fasse Miséricorde- fut interrogé de la façon suivante : « Est-il permis à la femme de se comporter librement avec ses biens sans la permission de son mari. Et lorsque la femme savait auparavant que son mari n’était pas d’accord pour qu’elle dépense de ses biens, même si c’est pour une aumône « sadaqa ». Et de même pour la disposition libre de ses bijoux qu’elle a acheté avec son argent sans sa permission :Quel est le jugement ? »

 Sa réponse fût la suivante : « Le jugement est clair, c’est la parole du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- :

« Il n’est pas permis à la femme de disposer librement de ses biens sans la permission de son mari »

C’est un Hadith Hassan Sahih ; Hassan en lui-même, Sahih à cause du grand nombre de fois qu’il est rapporté. 

Et tout ce qui semble contredire ce Hadith ne doit pas être perçu comme tel et ne doit pas être utilisé pour justifier le contraire. Concernant le Hadith dans lequel les femmes donnent leurs bijoux en « Sadaqa » comme il est rapporté dans le Sahih il y a plusieurs réponses à cela, Parmi elles : - Il se peut que cela est été fait avec la permission de leurs maris -Il se peut que cela c’est produit avant que le Hadith cité n’ai posé la règle.

 C’est pour cela que nous conseillons à toutes les femmes musulmanes pratiquant les actions au moyen du livre et de la Sounnah de ne pas agir sur leurs biens comme elles l’entendent sans l’accord de leurs maris, car cela est source de désaccord et de dispute entre les deux époux et les conséquences de cela seraient très mauvaises.

 Si l’époux est très mauvais avec sa femme elle peut montrer son affaire auprès des gouverneurs (juge etc…) « Qâdi » qui juge selon la « Charî’a » et particulièrement aujourd’hui les juges sont d’accord entre-eux pour que dans ce cas-là la femme puisse disposer librement de ses biens sans l’accord de son mari.  Ainsi si elle expose son affaire au juge, et s’il juge qu’il y a agression du mari sur son épouse alors il lui autorise à disposer de ses biens, sauf si le mari estime qu’elle gaspille alors à ce moment là le juge l’interdit à la femme même s’il avait été adopté que l’origine de cela (la disposition libre) avait pour but  de sortir de la crise. Mais il ne pourra pas dans l’avenir autoriser la femme à faire une aumône qui la ferait tomber dans le gaspillage. Et Allah est plus savant. »[13]

 Composée de plusieurs extraits de : Explication de « Kitab an-Nikah dans Sahih Boukhari » (K7audio)  de Cheikh al ‘Otheymine Explication de « Ryadh as-Salihine » de Cheikh al ‘Otheymine Tafsir ibn Kathir, Tafsir Sa’di

 

 

[1] Voir l’Explication de Kitab an-Nikah dans Sahih al Boukhari  de Cheikh al ‘Otheïmine (K7 audio)

[2] Voir Sahih Mouslim. C’est le Hadith de Jabir où il rapporte le pèlerinage du Prophète  -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-ainsi que son sermon d’adieu.

[3] Sans toucher la tête, le visage et le ventre.

[4] Rapporté dans les Sounanes et Mousnad de l’imam Ahmad

[5] Hadith Hassan Sahih rapporté par abou Dawoud, ibn Majah. Voir Sahih Sounan ibn Majah n°1615. [6] Rapporté par Boukhari, Mouslim et at-Tirmidhi.

[7] Voir Tafsir ibn Kathir

[8] Rapporté par al Boukhari

[9] Toutes les questions qui ont été adressées au cheikh sont traduites tout au long de la revue, l’enregistrement sera également disponible incha ALLAH

[10] Traduction relative et approchée du sens du verset.

[11] Voir Tasfir as-Sa’di

[12] Voir Tasfir as-Sa’di

[13] Extrait du magazine al Assala n°19 (Dhoul Qi’da 1419h) page 76, traduit par un frère.

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 20:40

1.    L’obéissance au mari dans le bien.

  Pourquoi les femmes doivent-elles obéir aux hommes ? Allah a dit :

 

Traduction relative et approchée : « Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens » S4 V34

Cheikh al ‘Otheïmine –Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit :   « Ce verset montre que l’homme a une autorité sur la femme. Et Allah donne deux raisons à cela : -         En raison des faveurs qu’Allah accorde aux hommes par rapport aux femmes ; dans l’esprit, dans l’intelligence, dans le rapportement des informations, dans le respect des sanctions, dans la science, dans la compréhension. -         A cause des dépenses qu’ils font de leurs biens en faveur des femmes.  L’imam at-Tabaria dit en ce qui concerne ce verset : « Les hommes ont autorité sur leurs femmes dans le fait qu’ils les éduquent et dans le fait qu’ils s’en occupent. Pour toutes ces raisons, ils ont autorité sur les femmes ».

  Allah dit aussi :

 

Traduction relative et approchée : « Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah » S4 V34

 L’imam at-Tabaria dit que ce sont les femmes qui préservent en l’absence de leurs maris aussi bien leurs parties intimes que les biens de leurs maris. Et ce sont aussi les femmes qui préservent les obligations qui les concernent vis à vis d’Allah. » [1] 

 

2.  Le service de la femme dans la maison du mari.

 

 Est-ce un devoir ou non ? L’obligation du travail de la femme dans la maison de son mari, n’est pas si évident que cela. Mais les femmes des compagnons s’occupaient de tâches qui facilitaient la vie quotidienne, et même des tâches extérieures qui étaient très difficiles. Pourtant, jamais il n’a été entendu que ces femmes aient été empêchées de faire un tel travail ; ou encore qu’elles se soient plaintes ou qu’elles aient invoqué leur rang ou leur beauté afin de ne rien faire. [2]

 Cheikh al Albany -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit : « Au contraire de nombreuses preuves viennent montrer l’obligation du travail de la femme dans la maison de son mari. Allah a dit :

 

Traduction relative et approchée : « Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément au bien » S2 V228 A travers ce verset, on voit que les droits de la femme sont équivalents à ses devoirs : autant le mari doit subvenir aux besoins de sa femme et la vêtir, autant la femme doit travailler dans la maison de son mari. »[3]

 

Suite : Les causes et les remèdes aux problèmes de couple :

 

[1] Voir l’Explication de Kitab an-Nikah dans Sahih al Boukhari  de Cheikh al ‘Otheïmine (K7 audio)

[2] Voir ar-Rawda an-Nâdiya annoté par Cheikh al Albani, page 219.

[3] Ar-Rawda an-Nâdiya, voir note 1 de Cheikh al Albani, page 220.

 

une Nasiha a ma soeur

Question :

Est-il permis de marier sa fille à un jeune homme qui ne s’accroche pas à l’accomplissement des prières régulières (As-Salat) et d'autres choses des questions qui sont les aspects caractéristiques de la religion ?

Réponse :

S'il ne prie pas du tout, il est considéré comme un mécréant (Kafir). Le Seigneur dit dans Son Noble Livre :« Elles ne sont pas licites [en tant qu’épouses] pour eux, et eux non plus ne sont pas licites [en tant qu’époux] pour ell...es » [Sourate Al-Mumtahana :10]Donc, il n'est permis à personne de donner sa fille en mariage à un homme qui ne prie pas. Car en vérité il est considéré comme un mécréant. Et le prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Entre le serviteur (d'Allah) et la mécréance (Al-Kufr) ou le polythéisme (As-Shirk) il y a la prière. Ainsi quiconque l'abandonne (la prière) a certes mécru. Et il a dit dans un autre hadith : « l'accord sacré entre nous (les musulmans) et eux (les mécréants) est la prière. Ainsi quiconque l'abandonne a certes mécru. »Ainsi, il n'est pas permis au musulman, en aucune situation ou circonstance de donner sa fille en mariage à quelqu'un qui ne prie pas. Aussi, il ne doit pas donner sa fille en mariage à quelqu'un qui vend de l’alcool, ou quelqu'un qui est un pécheur transgresseur. Car en effet le messager (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Chacun d'entre vous est un berger (un gardien) et chacun d'entre vous est responsable de son troupeau (ceux sous sa tutelle). »Et si un homme donne sa fille en mariage à un homme juste, qui adhère au Livre et à la Sunna, s'il l'aime (la femme), il l'honorera et la traitera bien et s'il ne l'aime pas, il divorcera d’avec elle sans lui nuire.

Source : Ijabatus-Sa'il ' an Ahim Al-Masa'il, pp. 592-593, question n°350.Cheikh Mouqbil rahimahu Allah

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